Vos mots pour le dire

Longtemps après, ils s'en souviennent encore

 

Je pensais que j'avais un problème et mon père me disait "Si tu te comportes comme ça (comme tu le fais à la maison) à l'école, ce n'est pas étonnant que tu aies des problèmes". Je n'étais soutenu par personne, excepté les bonnes notes et la reconnaissance des professeurs. J'ai été un premier de la classe durant tout le secondaire mais en Terminale, il a fallu choisir entre travailler et des études supérieures.
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bonjour, j'aimerais laisser ce témoignage car je fais partie des harcelées : J'ai bientôt 40 ans et je vis en couple depuis 5 ans maintenant. Je n'ai pas d'enfants mais par contre je suis une ancienne harcelée, tant sur le plan scolaire que sur le plan professionnel puisque l'enfer s'est poursuivi sur mon lieu de travail sous une dimension autre. J'ai connu en 2009 un burn-out, qui en dépit de ses aspects douloureux, m'a sauvée la vie car j'étais sur le point de commettre le pire.
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Après avoir subi toute une année scolaire un harcèlement physique et moral, j'ai réussi à me reconstruire. Cela fait aujourd'hui 35 ans et j'en veux toujours à ces filles qui m'ont fait énormément souffrir... Mon enfant a été lui même harcelé voilà deux ans et là je n'ai rien laissé passer. Cela a été long pour faire agir le monde scolaire mais bon... Une fois qu'on arrive à se faire entendre quitte à menacer de porter plainte, ça se décante plus vite. Courage à tous et sachez que la vie au travail n'est parfois pas plus simple au niveau du harcèlement.
 

J'étais au collège et je me cachais derrière des hais a toutes les récréations. Mais le plus douloureux étaient que ma professeurs de français
me tirer les cheveux devant les autres élèves. Donc si un adulte se permettait cela devant les élèves cela renforcé le pouvoir des jeunes à me faire souffrir en moquerie très blessante  !
 

Bonjour
j'ai mis du temps avant de prendre mon clavier pour prendre la parole, mais ce temps était nécessaire a la réflexion.
J'ai commencé ma psychothérapie il y a un an, elle est la conséquence et j’espère la porte de sortie d'un long questionnement couplé d'un mal être.
Pendant longtemps, j'ai mis un couvercle sur tout ça mais le travail thérapeutique combiné a l'émission de France 2 sur le harcèlement scolaire m'ont fait comprendre que tout cela n'est pas le passé mais bel et bien encore présent.
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J'ai également été victime de harcèlement scolaire. Aujourd'hui j'ai 46 ans et j'en garde un très mauvais souvenir.
Mes enfants sont grands maintenant, mais je leur toujours expliqué qu'il ne fallait surtout pas cacher ce genre de comportement car il pouvait avoir de graves conséquences sur leur avenir.
Je regrette qu'à l'époque, tout du moins dans mon collège, le corps enseignant et encadrant n'était pas vraiment attentif à ce qui se passait dans la cour ou dans les salles de classe. Les enfants peuvent être sans pitié !!!
De plus, nous ne voulions pas parler de peur des représailles.
Si ce manifeste peut aider, je suis ravie de pouvoir y contribuer. Pour que plus aucun enfant ne souffre de harcèlement scolaire.
 

Bonjour,
je n' ai pas pu retenir mes larmes lorsque j' ai visionné le documentaire sur le harcèlement.Je me suis aussi effondré en lisant certains de vos commentaires qui me rappellent mon passé au collège.
En fait tout a réellement commencé lorsque j' étais en primaire.A chaque rentrée scolaire, j' étais malade plusieurs jours avant de retrouver les bans de l'école. Le nom de phobie scolaire n' était pas encore connu à cette époque ( cela remonte aux années 1990). Tout a commencé en 5ème, lorsque ma mère et moi nous nous sommes enfuis de notre domicile à la suite de violence conjugales. Ma mère se faisait taper dessus par un psychopathe devant mes yeux depuis pas mal de temps. De temps en temps je me prenais une claque en pleine tronche histoire de...même si la plupart du temps je m' en sortais qu' avec des remarques .
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D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été en retrait lorsque j'étais à l'école. Et ce dès la maternelle. Je n'avais pas beaucoup d'amis et passait la moitié de mes récréations seule dans mon coin. Dès ma rentrée en primaire et alors que je ne demandais rien, j'ai été victime de ricanements et moqueries. Pourquoi? parce que je n'étais pas comme eux. Je n'avais pas les mêmes habits, je n'osais pas parler à cause de ma timidité, je n'allais pas vers les autres. Et puis pour ne rien arranger j'avais des difficultés lors de certains cours qui m’obligeait à avoir du soutient, ce qui me valait pas mal de moqueries. L'instit lui me faisait "gentiment" sous-entendre que je ne comprenais jamais rien alors qu'il me fallait simplement plus de temps que mes "camardes".
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Bonjour a tous,
j'ai 29 ans et je n'avais jamais pris conscience de ce que pouvais engendrer le harcèlement sur les victimes.
Je viens de regarder le reportage et je suis encore sous le choc.
Merci de m'avoir sensibilisé sur ce sujet important.
 

Je signe ce manifeste car en sixieme j ai ete prise en grippe par une fille qui etait dans ma classe mais avait 2 ans de plus que moi .Elle etait tres populaire  et avait sa cour, elle me poussait me taper m insulter un jour de neige elle m a traine dans la neige et je me suis relever avec un crotte de chien étalé  sur le manteau , je n ai rien pu faire d autres sur le moment  que de cacher mon manteau derriere les poubelles de la cantine et de reprendre les cours sans manteau. Un autre jour elle m attendait dehors avec ses potes pour me mettre des coups de pieds . Je n ai pas été  au collège  les 3 derniers mois de 6 eme et suis aller dans le privé  a partir de la cinquième.
 

Campagne profonde dans les années 90, j'ai subi pendant 7 ans (fin primaire + collège) des moqueries quotidiennes, des insultes (sac d'os, têtard à lunettes, t'es moche,...) voire des coups.
Corps enseignant, la plupart du temps absent ou aveugle, voir un enfant se prendre des claques, on s'en fout, c 'est pas grave, se sont des enfants... Une seule maitresse avait réagi face à cette situation pour le moins anormale, malheureusement l'effet avait été inverse et les  moqueries continuèrent de plus belle. Le matin avant que ma mère m'amène au collège, j'avais des maux de ventre, les récréations étaient des moments d'angoisses et les cours de sport une séance de torture dans les vestiaires car la plupart du temps, c'était a ce moment que je me sentais le plus vulnérable... ces filles m'ont cassé mes lunettes, mis des claques, insultée.... au point où je finissais souvent en larmes...
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J'ai été harceleuse, très brièvement, lorsque j'avais 13 ans. Pour complaire à ma "meilleure amie" de l'époque, j'ai écrit une lettre collective malveillante à l'une de nos amies . Les parents de cette jeune fille ont contacté immédiatement mes parents qui m'ont vertement tancée et j'ai dû adresser une lettre d'excuses à notre victime. Je ne comprends par pourquoi j'ai fait cela alors. J'étais pourtant une enfant douce et bienveillante et j'avais de l'amitié pour cette jeune fille.
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il y a 10 ans j'ai été harcelée. Pas de coup, mais des phrases, des humiliations, et surtout l'isolement... je me suis réfugiée pendant 6 mois à l'infirmerie parce que personne ne voulais rester avec moi pendant les récréation. Ma mère qui était parents d'élève n'a jamais été mise au courant de ces visites répéter à l'infirmière. Ma moyenne de classe ne changeait pas car j'avais à la base des difficultés scolaire. Et j'ai commencé à me faire porter pâle et  là ils ont commencé à se douter de quelque chose mais je ne parlais pas.
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En début de 5ème, j'ai été victime de moqueries par rapport a mes oreilles qui étaient décollées. On me traitait de Dumbo, de satellite ... Il y avait une bande de garçons qui s'amusait à m'insulter à chaque fois que je les croisai, ils m'ont même menacé de me frapper sous prétexte que je n'étais pas comme les autres. Un jour, alors que je prenais le bus avec ma soeur, il y avait deux de mes harceleurs dans le même bus que moi. Ils s'amusèrent tout le long du trajet à m'insulter et personne n'a réagi même pas le chauffeur. Au moment de descendre à mon arrêt avec ma soeur, ils sont descendus avec moi en disant qu'ils allaient me frapper, je commençais à paniquer mais ma soeur, étant en 3 ème, ma défendu et les à fait partir. Je sais déjà se qu'il se serait passé si elle n'avait pas été là. Au collège j'ai reçu une pierre dans l'oeil parce que je n'étais soit disant pas comme les autres.
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j'ai 56 ans et pendant des années primaire (sauf pendant 3 ans quand j'ai changé d'école) et collège j'ai été frappé ,moqué craché dessus en plus mes parents me donnaient tort ,mes instituteurs me battaient et me raillaient J'ai eu hâte d'avoir 18 ans de tout quitter et faire ma vie autre part. Avec mes enfants j'ai essayé d’être attentionné apparemment tout c'est bien passé ils sont adultes maintenant. Juste je ne peux comprendre enfant ou adulte pourquoi être méchant avec les autres.

 

J'ai été victime de harcèlement scolaire au collège. A l'époque, mes parents divorçaient, j'étais placée chez mes grands parents, déracinée géographiquement de ma vie d'avant, séparée de mon frère, et changée de collège en cours d'année.
D'emblée, l'intégration est difficile, mes nouveaux camarades ne m'acceptent pas, je ne me l'explique pas. Rapidement, je suis l'objet de moqueries, humiliations, surnom dégradant, violence, chantage et racket ...je ne réussis pas à exister dans l'école. Je me cache dans les toilettes pendant les récrés pour ne pas être l'objet de bousculades volontaires et d'humiliation.
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j'ai été harcelée au collège, une personne en particulier m'avait prise pour cible, et ses amies et amis s'en sont mêlés petit à petit. Mon nom était inscrit sur les tables de cours, avec quelques annotations telles que: pute, salope.J'étais poursuivie dans les couloirs, ils me tombaient dessus à plusieurs et me tabassaient.Parfois, entre midi et deux, j'étais attrapée par derrière et étranglée, soulevée de terre par un garçon très proche de cette fille qui m'avait prise en grippe. Si je croisais la mauvaise personne dans un couloir, je pouvais recevoir une béquille dans l'entre jambe sans m'y attendre, et parfois de gens que je ne connaissais même pas.
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Le harcèlement scolaire, ça peut commencer de rien du tout.
Être un peu plus gros, être habillé un peu moins bien, avoir une couleur de cheveux différente, avoir une couleur de peau qui dénote, être un peu plus petit.
Moi j'étais un peu gros. Pas obèse, juste un peu gros. Et pas méchant, ça non.
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En 2004, je suis retournée au collège à 37 ans en tant qu'assistante d'éducation et j'ai été effarée par ce climat de violence larvée, de non respect, de déni des ces souffrances auxquelles j'étais sensible -par expérience - et que je tentais de combattre par mes petits moyens, en étant à l'aguet lorsque des élèves étaient seuls, tristes, malheureux, en tentant de désamorcer les disputes, les rigolades trop ciblées, en essayant de faire passer un message de tolérance, d'humanité et de respect.
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Bonjour,
Ma fille de 16 ans et demi, fait malheureusement partie des victimes du harcèlement scolaire.
Tout à commencé en 6ème : humiliation, moquerie, insultes... L'enfer commençait pour elle. Elle a encaissé, n'osant pas se défendre, pensant que cela allait être pire après. Elle perdit peu à peu confiance en elle, se trouvant moche, grosse, inutile. Elle a commencé à se scarifier, à ne plus manger ou se faire vomir aussitôt après le repas, à se renfermer totalement sur elle, à prendre des médicaments en excès afin de s'assommer, de dormir un peu (la peur au ventre était tellement présente, qu'elle ne dormait plus la nuit).
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Dès ma rentrée en collège ce fut un enfer.
Pourtant j'étais dans un collège tout neuf (deuxième rentrée scolaire à mon arrivée), dans un village du sud de la France, plutôt "huppé", avec des enfants de bonnes familles. Mais moi j'étais petite en taille, et je ne rentrais pas dans toutes ces beaux vêtements de marques... alors on se moquait de mon style vestimentaire, encore bébé.
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J’ai essayé d’écrire un petit texte avant de poster celui-ci. Je voulais faire un résumé de ce que j’ai vécu au collège, mais il y a tant à dire ! Les mots et actes que j’ai subi, les somatisations, la perte de confiance en soi et en l’autre, les conséquences sur « l’après-collège » et jusqu’à aujourd’hui… Je me suis vite rendue compte que j’entamais ma troisième page ! Alors, je vais essayer de dire l’essentiel.
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Bonjour à tous,
Je dois dire que j'ai été bouleversé par ce reportage.
Je me suis rendu compte que lorsque j'étais au collège je faisais parti de ces harceleurs.
Je n'ai jamais eu l'impression d'être méchant, je me moquais de temps en temps de certaines personnes, comme on le fait tous à l'age de 12/13 ans, pour faire le beau ... A travers ce reportage, j'ai compris la souffrance de ces enfants, qui passe par la répétition constante des moqueries, si je me moquais, d'autres devaient le faire et ce qui rendait les moqueries incessantes pour les victimes.
J'espere ne jamais avoir blessé un autre enfant de la sorte et d'en avoir traumatisé par des mots que l'on ne comprenait meme pas ...
 

J'ai été harcelée pendant cinq années au collège. La pire année a été la dernière, car le petit groupe qui s'en prenait à moi a retourné tout le collège et toutes les personnes qui prenait le même car que moi contre moi. Malgré le fait que j'en ai parlé aux "adultes", rien n'a changé, rien n'a bougé. J'ai continué à souffrir, je souffre toujours! J'ai souvent pensé au suicide, j'ai eu beaucoup d'idées noires. J'en ai toujours aujourd'hui ety je n'arrive pas à m'en débarrasser! Il faut que les choses changent, que les mentalités changent, et qu'on se rende compte du mal que cela peut faire!
 

11 avril 2013 – 2ème poème de Clara, élève de 6ème

Dans la cour de récréation
Il y a beaucoup d’animation
Un enfant se bat
Tout seul avec ses bras
On l’arrête et lui demande
Pourquoi fais-tu ça ?
Il répond avant de se remettre au combat
Je me hais, j’en peux plus d’être comme ça
Il se frappe et se tape
Mais un enfant pauvre et malodorant
Maigre et transpirant
Lui tend le bras
Et lui dit :
Arrête de souffrir et suis-moi
L’enfant essoufflé le suit
Dans un coin bien clair
Il lui dit de regarder la lumière
Ne te déteste plus
Et fais une prière
Car tu as vu
La nuit et le jour
Car tu m’as moi pour toujours
Tu as un ami
Et pour la vie.
 

Étant (il y a quelques années) un élève ni populaire ni harcelé, je tiens à apporter mon soutien à tous les élèves qui sont harcelés.
 

J'ai été harcelée de la primaire jusqu'à mes années lycées. Tout d'abord en primaire parce que j'étais la plus petite, j’étais mal habillée, avec une coupe de garçon manqué. En plus, une rumeur a circulé en CM1 comme quoi j'avais des poux,  Je pensais qu'en arrivant au collège ça allait changer mais c'était pire ! Même les élèves de 3eme s'y mettaient. je restais la petite, garçon manqué, qui parlaient jamais et pleurait tout le temps. J'ai eu le droit à tous les surnoms, à des insultes. Mes parents divorcaient a cette époque, j'étais donc encore plus fragilisée car battue en plus par ma mère. Mais sa mes camarades de classes ne le savaient pas et en rajoutaient une couche.
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En sixième, je passais quantité de cartes à puces à l'unique cabine téléphonique du collège pendant les récréations pour appeler mes parents et surtout passer la récré occupée.
J'ai reçu en cadeau une carotte pourrie dans un sac plastique sur le chemin du gymnase sous les gloussements de la moitié de la classe.
Je me suis levée d'un bond en classe d'allemand "c'est bon j'ai compris que je ressemblais à un lapin!" pendant qu'assis derrière moi E. me susurre depuis le début du cours "lapin...lapin..." devant une prof qui fait semblant de ne pas entendre ce qui se passe aux deux premiers rangs.
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De l'école primaire au collège, j'ai eu beaucoup des problèmes de santé qui m'ont souvent éloigné de l'école. Il m'arrivait de manquer quelques semaines d'écoles pendant une année. Si je n'ai pas eu de difficultés au primaire, j'ai commencé à décrocher en 5ème même si j'ai eu la chance de passer en 4ème. Au collège, c'était la compétition avec celles et ceux qui avaient des petits copains ou petites copines. J'en étais pas à ce stade. J'avais perdu mon grand pere quelques années avant, une mère toujours derrière mon dos parce que mon père était toujours absent. C'est certainement ce qui a forgé mon caractère, d'un naturel doux et à la fois renfermé.
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Bonjour,
J'ai aujourd'hui 34 ans mais durant ma scolarité j'ai été harcelé. Cela  a commencé à mon entrée en CP ou l'a j'ai vécu le délits de facies (j'étais mince, introverti et portait des lunettes avec un obturateur due à  une erreur de prescription d'un praticien  qui m'a rendu  quasiment aveugle). Les brimades étaient continuelles et portaient sur mon nom et mon apparence. Arrivé au collège, j'étais un pré-adolescent avec une voix aigue  et des manières efféminées. Cela à suffit pour que certains élèves lancent la rumeur que j'étais gay et très vite cela est passé de l'état de rumeur à un état de fait pour tous.
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J'ai été victime de harcèlement moral au collège. On ne reçoit aucun soutient du corps enseignant, qui, au final, nous fait passer pour le méchant de l'histoire. "Lorsque toute une classe s'acharne sur une personne, cela maintient la cohésion du groupe " a déclaré un professeur à mon père. Dans mon cas, je n'ai jamais su pourquoi. Ils ne savait même pas pourquoi ils s'acharnaient sur moi, je n'ai jamais eu de réponses et c'est peut être le pire. On ne sort pas indemne de cela. On en garde des séquelles à vie. Il était vraiment temps que le gouvernement fasse quelque chose pour changer les choses ! C'est une crise sociale.


Je témoigne pour mes deux filles.
Insultes, mots anonymes insultants, mensonges et mises à l'écart en CM1, et même chose pour ma fille dès la sixième, avec une fille qui va jusqu'à dire qu'elle a voulu se suicider à cause de ma fille. Mais les établissements réclament des preuves pour agir...En tant qu'adulte, je ne peux pas expliquer à mes enfants que le monde est comme ça et qu'il faut s'y habituer, parce que ce monde là, c'est bien nous adultes qui en sommes responsables, et c'est à nous d'agir. Combien d'adultes de plus de 40 ans peuvent dire qu'ils ont connu ça? Très peu. Alors ouvrons les yeux, soyons solidaires, changeons les choses, éduquons nous, et éduquons nos enfants, c'est urgent.
 

Je ne sais pas si l'on peu parler de harcèlement dès la maternelle. J'ai subi cependant, dès cette période, une sorte de mise à l'écart. Cela a continué à l'école primaire avec des hauts et des bas. La raison officielle de cette mise à l'écart? J'étais "grosse", je ne courrais pas vite, et je n'étais pas à la "mode".
Arrivée en sixième, ça c'est empiré. Je ne voulais plus aller au collège, je tombais souvent malade, j'avais peur, je pleurais en rentrant chez moi. J'ai reçu des menaces, j'avais peur qu'on me tombe dessus à la sortie. Au sein de ce collège il y avait des "médiateurs". L'un d'entre eux, apparemment lassés de me voir, m'avais dit qu'il faudrait que j'apprenne à me débrouillée seule face à ce genre de situation.
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En ce qui me concerne je suis mariée et maman de trois enfants, j'ai été harcelée durant toute ma scolarité, mon mari était lui aussi harcelé, pourquoi ? peut-être parce que nous étions un peu plus timides que les autres; nous avons trois enfants, qui eux aussi sont victimes de harcèlement scolaire. Personnellement ces années d'école m'ont tellement traumatisée et affaiblie que je souffre aujourd'hui de phobie sociale, de dépression et qu'a chaque fois que je travaille en entreprise les gens profite de mes faiblesses pour me faire subir un harcèlement moral, bref je revis la même chose mais de manière un peu différente parce que ce sont des « adultes » .
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Je viens de regarder le reportage, c'est bien ça que j'ai subi de la 5éme à la 3éme.
J'écrivais à l'ordinateur parce qu'à cause d'un handicap je ne pouvais pas écrire à la main. Et je suis arrivée dans un nouveau collège. Pas un prof n'a pris la peine d'expliquer à la classe pourquoi j'avais cet ordinateur. Donc, malgré mes explications, j'étais la gosse de riche flemmarde qui voulait pas écrire...
On mettait les sacs (en vrac) dans la soute du bus pour le trajet, et tout les matins, je devais me justifier auprès du conducteur pour pouvoir garder mon sac avec moi, il se foutait de moi et bataillai jusqu'à ce que j'ouvre mon sac et du coup les élèves suivaient ses moqueries.
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Je pense a toi avec qui j'étais au college.... Tu étais celle dont il fallait ce moquer parcequ elle était grosse ! Ah ca y a 17 ans maintenant on était pas tendre heureusement que facebook était pas la ! Moi j'en prenais plein la tete aussi parceque je rentrais pas dans les critères de beauté... Plus rondes que les autres, des petits bourrelets. Même un jour un garçon m'a dit : je t'embrasse pas car j'embrasse pas les cochons ... On se moquais de moi. Je n'étais pas harcelée peut être mais j'ai eu droit à ces mots blessants... Et puis toi mon petit frère.... Malade au college que " ses meilleurs amis " et profs surnommé le malade imaginaire... Tu revenais parfois apres t'être battu et moi je me rappelle avoir chopé en douce une gamine a la sortie du college. Une de tes bonnes copines, enfin ce qu'on pensait a l'époque... Moi j'étais au lycée... Elle avait fait courir le bruit que si tu était absent et a l'hôpital c'était a cause du SIDA ... Bref aujourd'hui phobie scolaire pour toi mon petit frère ... Mais tu as gagné d'autre choses dans la vie...
 

Etant donné que je suis pas très dégourdi, je n'ai jamais pu être dans une équipe sportive car si on perdait c'était de ma faute. Etant donné que je suis effeminé on me traitait de pd, de tapette, si tu es un homme viens ici. On me cachait les affaires ce qui m'obligeait à rentrer une heure plus tard car du fait que je devais chercher mes affaires, je ratais le bus ou le train etc... A l'époque c'était à partir de 1976 quand j'allais en 6ème, je ne savais même pas ce que c'était un pd et mon souci c'était d'avoir de bonnes notes à l'école. A force d'être moqué ou insulté, j'ai du mal à accepter que quelqu'un puisse m'apprécier et je me pose des questions sur les personnes qui pourraient m'apprécier parce que j'ai plus l'impression que les gens qui se moquent de moi ou qui ne me respectent pas ou qui ne sont pas aimables envers moi sont dans la normalité.
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Je m'appelle Sylvain, j'ai 21 ans, et j'ai aussi été victime de harcèlement, qui a été d'abord permanent (en primaire), puis ce que l'on pourrait dire de diffus ou intempestif (collège public et lycée public).
Mes passions sont les phénomènes naturels (météorologie, biologie, environnement), et les sports mécaniques et le cyclisme.
Je suis l'ainé, avec 1 frère qui a 20 ans actuellement, et une soeur de 17 ans.
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Je suis atteint d'un strabisme à l'œil gauche. Depuis l'école j'ai subi les moqueries.
J'avais oublié tout ça, l'école primaire et le collège, j'avais mis ca très loin. Ce n'était que des mauvais souvenirs. Récemment un de mes professeurs a fait une remarque sur mon handicap. La remarque était profondement maladroite mais sans aucune méchanceté et pourtant ca m'a fait l'effet d'un coup de poignard.
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J'ai été harcelée au collège pendant mes années de 4 ème et de 3 ème. Aujourd'hui 6 ans aprés, la douleur et la peur sont toujours présentes.  Tous les jours, je repense à ce calvaire, à ces brimades subies et j'imagine l'angoisse, la tristesse, la peur et la honte de tous ces enfants qui chaque matin doivent se lever,  retourner à l'école et affronter leurs bourreaux. Comment peux-t'on accepter que son propre enfant face souffrir ?
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35 ans après j'ai encore en moi la colère face à ceux qui m'ont harcelée en CM2, et contre l'instit qui par son attitude n'a fait qu'aggraver les choses. j'ai l'impression de porter cette marque pour toujours. J'ai mis des années à apprendre à avoir confiance en moi et à m'accepter. Toutes mes années collège ont été pourries, j'étais installée dans un rôle de victime dont je n'avais pas les armes psychologiques pour sortir. Du jour au lendemain je suis devenue le souffre-douleur de tous les garçons de ma classe, je n'ai rien compris, pourquoi ? qu'est-ce que j'ai fait ?
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Merci pour ce document poignant. Merci aux personnes qui ont eu le courage de parler face-caméra de leurs souffrances.
J'ai moi même été victime du harcèlement durant ma scolarité, particulièrement durant le collège, de la cinquième jusqu'à la troisième, à cause de mon homosexualité. En réalité seulement un groupe d'amis étaient au courant de ma situation, mais assez vite cela s'est répandue dans tout le collège, une page "MSN" à l'époque avaient été ouverte pour me cracher dessus, c'était de la diffamation, je n'étais qu'un mec faisant le tapin en sortant des cours d'après ces petits imbéciles...
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Bonjour,
j'ai 45 ans et jais été victime de harcèlement de la 6 éme  à la 3 éme année de mon C.A.P. Cela à commencer par des remarques sur mon apparence  physique et ma tenue vestimentaire, ensuite certains on commencer à me bousculer dans les couloirs dans la cour, parfois même en classe. D'autres ce sont essayer au racket ou bien alors casser mon matériel scolaire.
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J'ai été victime de harcèlement scolaire, j'étais alors âgé de 11 ans et en CM2. Cet harcèlement a duré pendant 1 an, une année entière d'insultes, d'humiliations, de coups, de vols et dégradations de matériel scolaire, de mise à l'écart,... Chez les bourreaux il y avait autant de garçons que de filles, tous ne me laissais aucun répit, sauf à la cantine de temps en temps, sinon partout dans l'école c'était l'enfer. Les actions variaient selon le lieu et selon  si c'était garçons ou filles.
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Bonsoir,
Ce n'est malheureusement pas un problème récent. J'ai maintenant 54 ans et j'ai vécu un enfer en primaire. Ecole privée confessionnelle. Mais tenue par des "intégristes".  J'y suis restée tout le primaire mais le pire a été la dernière année, celle de CM2. Et le pire c'est que la harceleuse était l'instit elle même, protégée par la directrice.
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j'ai été harcelé de la 6e à la 4e dans un petit collège de campagne a priori tranquille ; très réservé, sachant déjà être attiré par les garçons, n'osant pas répondre aux insultes, ma position de "faible" m'a toujours desservi....jusqu'au jour où le ras-le-bol se fait ressentir et qu'on ose riposter....par les mots....ils peuvent être bien plus blessants que des coups.....
 

j'ai été victime de harcèlement deux ans au collège..Oui cela fait bien longtps....Mais je n'ai pas réussi vraiment et aujourd'hui j'ai encore du mal avec mon image, ma place à trouver.
Merci à cette émission et surtt à tout ce qui peut être fait pour lutter contre le harcèlement.
Il y a du travail à faire pour les victimes mais aussi pour les harceleurs..
 

J'ai été harcelé suite à un déménagement, en CM1 et CM2. J'étais "l'intello", celle à qui il ne fallait pas parler, la personne mal habillé. Les moments blessants lorsque tu t'approches d'un endroit et que tout le monde fuit, les croches pattes en plein cours pour t'humilier... En CM1 mes parents ont bien vu que ça n'allait pas, réunion avec la professeur, celle -ci affirme que c'est de ma faute... A-t-on demandé que l'on nous traite ainsi une seule seconde? Par chance mes parents m'ont toujours soutenu ...
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Les enseignants jouent un rôle important dans le harcèlement en étant souvent spectateurs du harcèlement d'un ou de plusieurs de leurs élèves. J'a subit l'isolement et j'ai été la cible de remarques désagréables d'enseignants durant mes années de collège. Ces remarques ont beaucoup fait rire les élèves, ce qui n'a pas facilité mon intégration et cela m'a d'autant plus isolé. Je signe aujourd'hui, parce qu'il faut former les enseignants, faire de la prévention auprès des parents afin d'éradiquer le harcèlement scolaire. Je n'ai ni été frappé, ni insultée, mais j'ai été isolé et on s'est moqué de moi, la non réaction de l'établissement scolaire m'a amené à un rejet de l'école puis à un changement d'établissement : pour ne plus voir les salles de classe, la cours de l'école, les enseignants et repartir sur de bonnes bases.
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J'avais toujours été plus ou moins victime d'harcèlement à l'école. Entre mes origines étrangères, ma grande timidité, et le fait que j'avais beaucoup de mal à aller vers les autres enfants de mon âge, je représentais la victime idéale. Au primaire, c'était principalement le mépris et l'ignorance.
L'entrée au collège et la 6ème s'étaient relativement bien passé. Mais c'est à partir de l'année de 5ème que les choses ont dégénérés. Un garçon, une forte tête m'a prise comme souffre douleur (parce que j'étais pas comme tout le monde). Au début, c'était que des insultes. Petit à petit ça a pris de l'ampleur et toute ma classe s'est mise à y participer. Il y a eu les insultes, les coups, les rumeurs, les fausses lettres. Parfois, en répondant à la question d'un professeur en cours, je me faisais insulter et le professeur ne réagissait même pas.
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J'ai lu cette phrase dans un témoignage : "A croire que l'être humain est profondément méchant dès l'enfance". Je suis d'accord, tout y est il n'y a rien à ajouter. Les humiliations subies au collège et au lycée m'ont laissé vingt ans après dans le désarroi le plus total. J'étouffe de peur dès que je sors de chez moi et c'est le bordel 24h/24 dans ma tête. La colère accumulée m'empoisonne.
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j'ai 44 ans un garçon et je m aperçois que dans les année 80 le harcèlement existé. On ne disait pas le mot harcèlement.
Comme de nos jours, cela m'est arrivé au collège de la 6 ème   jusqu'en 4 ème. J'étais seul dans les récréations, on me disait que j 'étais une fille, un homosexuel, il fallait que j'embrasse les vitres du bus pour aller au collège public, heureusement qu'il n'y avait pas d'internet facebook ou autre car j'aurai pu faire une tentative de suicide je pense. Je n'aimais pas faire du sport et le professeur de sport se moquait de moi avec les autres élèves.
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En primaire j'ai subit les moqueries de certaines...au collège je suis devenue le souffre douleur d'un groupe de filles de ma classe :  moqueries  au quotidien, ridiculisée en permanence...isolement...impossible de me concentrer en classe, peur de prendre la parole, mauvais résultats scolaires.
j'avais toujours mal au ventre le matin , je ne pouvais pas me lever, mes parents n'ont pas compris ce qu'il se passait, personne n'a rien vu  ...j'ai perdu toute confiance en moi,des cauchemars  pendant des années, une  peur viscérale au ventre dès que je me trouvais en présence d'un groupe ( qui m'a poursuivi longtemps même à l'âge adulte )
je suis devenue transparente, effacée, à coté de ma vie...
l'école restera à jamais  pour moi un souvenir de souffrance et de destruction...!!!
 

Bravo à France 2 pour cette initiative !
Je suis enseignant depuis près de 20 ans (et papa de 3 enfants dont deux ont été harcelés) et il est vrai que l'on assiste depuis quelques années à une montée en puissance du mépris de l'autre. Les ados d'aujourd'hui seront les adultes de demain : nous avons le devoir de leur poser des limites et de protéger les victimes.  Or, je pense que notre société n'a pas encore pris la pleine mesure du harcèlement même si des progrès ont été réalisés depuis 2 ou 3 ans. Certains profs et certains établissements scolaires ferment les yeux et c'est inacceptable !
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Je ne pense pas avoir ete une victime de harcelement, cependant, je me souviens de commentaires particulierement blessants a mon egard, a un age ou une simple remarque peut tres rapidement prendre une dimension dramatique. Les moqueries sont d'autant plus dangereuses qu'elles sont insidieuses, sournoises, ou bien insignifiantes aux yeux des adultes. Le physique est bien souvent attaque, le comportement en classe, la maniere de s'exprimer, les loisirs choisis, tout, absolument tout, peut devenir source de brimades psychologiques, si ce n'est physique.
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Il y a 16 ans, mes parents ont déménagé, j'ai donc fait mon entrée en 4ème dans un nouveau collège. Je venais d'une petite ville plutôt rurale, je ne portais pas de marque et n'étais pas encore préoccupée par mon apparence. Mon nouveau collège était situé dans une station balnéaire huppée. Rapidement une fille s'est mise à m'appeler fion car cela rime avec mon nom. Puis une autre, et encore une autre. Dès qu'elles me croisaient, elles disaient fion. Dès que je prenais la parole en classe elles disaient fion. Elles me dévalorisaient auprès des autres. Je n'avais plus de prénom, je m'appelais fion. J'avais honte, je me sentais inférieure et je ne bronchais pas. Je n'ai jamais osé en parler à mes parents, j'avais honte de moi. Ces filles sont mamans aujourd'hui. Peut-être qu'un jour si leur enfant est harcelé, elles prendront conscience du mal qu'elles ont pu faire.
 

J'ai moi même été victime de harcèlement moral au collège (entre autres) juste parce que j'étais un peu plus ronde que la "norme". J'en ai beaucoup souffert. Aujourd'hui (j'ai 35 ans) la plaie est toujours ouverte. J'ai tenté à plusieurs reprises à l'époque de mettre fin à mes jours à l'insu de mes parents. Seule, triste, terriblement malheureuse... Et détruite.
 

Je vais bientôt avoir 59 ans, et pourtant, je me souviens de mes 5 ans, à la maternelle.
Une petite fille du même âge que moi, qui était dans ma classe, tout comme moi.
Je me souviens que dans cette cour d'école, il y avait des bosquets ou l'on pouvait jouer et se cacher. Aujourd'hui, cela n'existe plus, heureusement, [quoique même sans bosquet, les enseignants sont trop occupés à papoter pour surveiller les élèves].
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De mon enfance dans une famille immigrée et pauvre, je me souviens j'allais à l'école avec la peur au ventre, ce qui n'est pas une bonne situation pour apprendre. Les moqueries,  racistes ou pas, touchent toujours là où ça fait mal : les vêtements "faits maison", ringards... Cette situation ne permet pas de devenir un adulte équilibré ni d'apprendre dans de bonnes conditions. Depuis, les années ont passé. Pour les enfants que j'ai eu la chance d'accueillir en centre de loisirs et en colonie, dans mon métier, j'ai été très sensible à ces phénomènes sournois.
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C'est très dur, très dur de vivre apres 4 ans de harcelement, a croire qu'on est miserable, a croire qu'on merite d'etre traité comme ca, je n'arrive meme pas a en parlé car a la seconde ou j'y pense, j'en pleure ! Cela fait 4 ans que ce harcèlement est a peu pres fini, mais je reste briser, je me suis crée une carapace, j'ai amplifier mon caractère mais la douleur reste présente
Il faut réagir, il faut que ca s'arrête...
 

Durant 3 ans, j'ai subi du harcelement à l'école primaire. Coups de crayons, compas dans le dos, tirer les cheveux, jusqu'aux menaces de mort en CM2, corde autour du cou. J'allais près des enseignants pour trouver refuge, mais ils ont toujours pris cela pour des gamineries.
 

Mes trois premières années de scolarité dans un collège des Midi-Pyrénées furent à peu près convenables, quand bien même certains moqueurs ne relâchaient pas la pression. Minoritaires, je leur accordais peu d’attention, d’autant plus qu’un groupe soudé s’était formé autour de moi. Cependant, peu intéressé par le système scolaire et par son fonctionnement, j’ai vite décroché. Je n’ai jamais été repéré comme étant en échec scolaire. Un jour, j’ai remarqué qu’un redoublant de notre classe reprenait les mêmes cours que nous. Aussi ai-je décidé que, si je redoublais, je changerais d’établissement.
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Bonjour, ma fille Julie 12 ans subit du harcèlement scolaire depuis presque un an suite à çà elle est devenue diabétique du à un choc émotionnel je suis devant l'émission et je me reconnais tout à fait comme ses parents qui disent que personne est à l'écoute de l'enfant ou même des parents ils nous culpabilisent retourne la situation et c'est Julie la méchante .....toutes les filles l'embêtent à l'école sur internet ecrase son sac de cours l'insulte de fille empoisonnée et j'en passe j'aurai toute une journée pour expliquer le calvaire que ma fille vie elle en est même réduite à nous dire "cà ne sert à rien d'aller au collège se plaindre ils ne feront rien " et je peux vous dire que c'est vrai !!!
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j ai été harcelé de l école primaire jusqu' au bac parce que j étais trop féminin avec une petite voix ! De ce fait j ai eu peu d amis qui heureusement bien que rares ont beaucoup compté pour moi car sans eux je ne serai pas la ! Je n ai pas eu de flirt jusqu' a 19 ans ! je pense que la résilience dont parle Cyrulnik est possible ! Je suis heureux dans ma vie professionnelle et privée depuis environ l âge de 30 ans mais quel gâchis toutes ces années de stress et de déprime ! Aucune aide des prof ni des surveillants des établissements scolaires qui détournaient le regard quand des actes de violence verbales ou physique m'étaient infligés ! Mes parents qui n'ont pas compris ni pu ou su m'aider ! Enfin les choses semblent bouger niveau gouvernement , rectorat, société.... qui sait ! une amélioration est urgente !
 

J'ai 26 ans, une famille, un boulot, tout pour être heureuse et pourtant.. C'était en 4ème. Jour de rentrée, on est venue me trouver pour me dire qu'on viendrait me frapper. Pourquoi ? Je ne sais pas. Sûremment parce que mon visage ne leur revenait pas. J'ai eu des claques mais le plus dure, c'est tout ce qui touchait au psychologique. Les surveillants étaient au courant mais n'ont rien dit, rien fait. Mes parents ? je ne voulais pas les inquiéter. Ce qui m'a trahit ? Mes cheveux. Ils sont tombés les uns après les autres. J'ai été hospitalisée. Aujourd'hui, j'ai 26 ans, une famille, un boulot et tout pour être heureuse et pourtant.. Pas une journée ne passe sans que je pense à tout ça, à ces personnes qui pour se sentir supérieures ont brisé une partie de moi.
 

Mon fils, à l’époque  élève de 4éme , a été harcelé par un professeur de français qui le traitait de "demi-portion" parce qu'il était plus petit que les autres. Cela  a cessé suite à notre intervention auprès de ce professeur. Aujourd'hui je regrette de ne pas avoir été plus loin (Plainte...)
 

Apres une ecole maternelle privée, j'ai rejoint l'école primaire publique du quartier.
Des le début du cp un groupe de personnes me harcelait. Je me souviens apres été encerclée par ses personnes qui riait et j'ai couru en me prenant le mur.
En cm2 j'ai terminé mon année en classe de ce2 car des personnes voulaient me violentée. (sans aucune raison)
j'ai finalement appris en 5 eme que durant toutes ces année, ces personnes cherchaient des moyens, "des jeux" pour me nuire.
 

Harcelée de la seconde à la terminale. ..par un groupe de fille et plus précisément une..la boule au ventre chaque matin..je ne l'ai jamais dit à mes parents tellement j'avais peur que cela empire les choses. Les profs voyaient, savaient. Mais beaucoup avaient juste envie qu'elle ne flingue pas leurs cours donc ils devenaient sourds. Une fois une prof a craqué et a menacé de se jeter par la fenêtre.  Cette fille a poussé une chaise sous la fenetre et lui a proposé son aide ! Ce jour là la classe s' est révoltée.  Mais nous avons ete qqunes à supporter ses remarques, ses blagues, ses insultes, son arrogance.
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Je suis surveillante dans un collège, en tant que surveillant nous sommes le personnel le plus proche des élèves car nous ne sommes pas dans une relation d'enseignement ou de service, mais dans une relation quotidienne dans leurs moments de VIE D'ENFANTS (cantine, récréation...). Au bout de 6ans de service les surveillants sont remercier et de nouveaux arrivent sans expérience. Je pense que cela doit changer! Des surveillants expérimentés sont plus à même de repérer le harcèlement scolaire par leur connaissance des enfants , certes ce n'est pas la solution qui pourrai éradiquer ces actes mais cela serai un bon debut . Toutes mes pensées vers ces familles.
 

mon fils subit à l'heure actuelle des harcèlements à l'école mais l'éducateur ne veut pas prendre de sanctions car l'enfant qui est à l'origine de ce harcélement est hyperactif et il se fait passer pour le petit malheureux vis-à-vis des professeurs et des autres élèves. Il a fallu des semaines avant qu'il ose en parler. On voyait bien qu'il y avait quelque chose mais on ne se doutait de rien. Il n'ose plus aller à l'école et dit à chaques fois qu'il a mal au ventre .
 

11 avril 2013 – 1er poème de Clara, élève de 6ème

A l’école, les enfants pleurent
On se demande pourquoi
Car on pense qu’on leur jette des fleurs
Mais ce n’est vraiment pas ça.

Ils se taisent, ils ne disent rien
Quand ils rentrent le soir chez leurs parents
Ils sont blessés de repartir le lendemain
En pensant que leurs parents sont ignorants.

Dans la classe on leur dit :
Oh le vilain, il est pas gentil !

On se moque de cet enfant
Si malheureux qu’il ment.
On le rackette et le maltraite
On le bat et c’est comme ça

Mais si on peut faire quelque chose
Autant le faire en prose.
Et maintenant
Allons délivrer cet enfant !
 

Bonjour, j'ai moi aussi été victime de harcèlements au collège pendant 4 ans.
Un groupe d'élèves m'insultaient à longueur de journée (beaucoup de mots blessant sur mon poids) ,faisaient semblant d'éternuer en classe en criant "atun" ("thon" en espagnol), et le pire et déclencheur de tout est quand le prof de sport se moquait de moi avec les élèves.
C'est à ce moment là que mes parents, à qui je cachait tout depuis plusieurs années, par soucis de les protéger (comme le disait le pédopsy présent sur le plateau), ont compris que quelque chose n'allait par je ne voulait plus aller en sport.
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Il ne faut plus se taire!!!!
Moi aussi victime harcèlement au collège je comprends les nombreuses victimes.
Touchés par les témoignages de l'émission TOUTE UNE HISTOIRE je compte bien regarder le reportage se soir. Dommage que la diffusion soit en deuxième partie du programme.
 

Aujourd'hui à 62 ans je me rappelle encore d'un élève de mon lycée qui tous les jours me ridiculisait et se moquait de moi. Ne pouvant parler de cela à personne (nous sommes dans les années 60), j'ai abandonné mes études pour ne plus avoir à subir ce harcèlement. Heureusement que le destin m'a réservé une vie heureuse et pleinement épanouie par la suite. Je suis à présent marié grâce à la Loi de Madame TAUBIRA et profite d'une retraite merveilleuse. Mais on ne sort jamais indemne d'un harcèlement.
 

Depuis hier que je sais que vous allez faire une émission sur le HARCELEMENT à l'école que subissent des enfants, je tiens à vous parlez de l'histoire de ma petite Fille Mathilde laquelle durant ses 3 années  d'école maternelle, a subit des violences de la part : 1ère  année une autre petite fille plus grande qu'elle,  assez dure, 2° année en cours de récréation, elle fut poussée dent devant cassée nette, ce qui prouvait bien les faits,  3° année ses jambes 2 jours après les fait enflèrent,
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J'ai subi du harcèlement en classe de 6e.
j'étais quelqu'un de très timide et la période de l'adolescence était assez dure à vivre .
Je n'étais pas du genre à chercher les histoires.
le harcèlement à commencer car j'ai refusé de sortir avec lui, je lui ai simplement dit non et cela ne lui a visiblement pas plus.
cela à commencer en classe par du harcèlement moral permanent, il liguer plusieurs personnes contre moi et se moquer de mon physique, m'insulter toute la journée
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A 12 et 13 ans, en 5ème, deux voyous de ma classe me terrorisaient souvent dans la cour ou en sport et me menaçaient parfois avec des couteaux, en me disant de me méfier de mes bonnes notes quand les profs nous rendaient les devoirs en classe...
Ce traumatisme silencieux a brisé mon parcours scolaire car je n'arrivais plus à apprendre et mes parents étaient trop âgés et illettrés pour m'aider...
J'ai raté mon Bac B mais j'ai pu reprendre des études ensuite grâce à mon déterminisme et une certaine résilience que j'ai acquise depuis ma naissance car je n'étais pas un enfant désiré, mes parents disant de moi que "j'étais leur accident"...
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Bravo pour tout ces témoignages et ces initiatives! Je tiens à ajouter mon petit mot, peut être léger par rapport à  d'autres récits ici mais 18 ans après ça fait du bien de l'écrire quand même! J'ai grandi en Seine St Denis, fille unique de parents psy et affectueux, j'ai eu une croissance précoce donc des formes féminines visibles assez tôt, et ce fut une bonne accroche pour des brimades durant mon cm2. Brimades principalement initiées par ma soit disant grande copine de l'époque, toujours fourrée les week end chez mes parents à jouer avec moi.
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J'ai 53 ans. J'habite près d'un lycée. Je me suis rendue compte que, quand je croisais un groupe de lycéennes et de lycéens dans le quartier, j'étais sur la défensive. Après toutes ces années, je reste une ancienne harcelée. J'étais grosse, j'étais différente (même si à l'époque je ne comprenais pas ce qui m'arrivait, l'homosexualité étant encore taboue), ça a suffit. Aujourd'hui, j'ai encore du ressentiment mais pas tant à l'égard de mes harceleurs qu'à l'égard des profs qui n'ont rien voulu voir. Je me rappelle d'un cours de sciences naturelles en 6éme où je pleurais ouvertement et où la prof n'a rien dit. Cette prof, elle était adulte et elle n'a rien fait. C'est ça qui me révolte encore aujourd'hui.
 

pour moi l'enfer a commencé en CM2 puis s'est poursuivie en 6eme et 5ème. Les moqueries incessantes ont commencé. J'étais totalement dépourvue, je ne comprenais pas pourquoi les autres s'étaient mis à se moquer de moi, pourquoi ils se moquaient de moi. J'ai fini par me croire anormale. Je me souviens qu'en 6ème, souvent le soir je pleurais dans mon lit. J'en avais parlé à ma mère, mais elle s'est dit "c'est juste un moment à passer" et n'a pas agi. Les professeurs ne semblent pas avoir remarqué quoi que ce soit.
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j'ai était victime de harcèlement de mon CE1 en première année de BTS. tout a commencer durant un voyage scolaire en CE1. étant très proche de ma famille, je pleurer le soir pour voir mes parents ce qui m'a valut beaucoup de moqueries. de retour à l'école ma classe a commencer à ce moquer de moi (la grosse, le bébé,...). j'ai fini seule dans la cour de récréation au milieux des regards et moqueries. étant avec les même personnes en primaire et au collège cela a continué. arriver au lycée rien n'a changer.
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Née dans l'immédiate après guerre, j'ai connu dès la petite enfance, en primaire, et tout au long de ma scolarité, des mises à l'écart, je comptais "pour du beurre" lors des récréations. Des "camarades"  se plaisaient à me pincer, à tirer sur mes tresses, se moquaient. J'ai changé d'école et j'y ai également connu des formes de discriminations, dans différentes classes, jusqu'à ce que j'atteigne mes 12 ans, âge auquel j'ai quitté l'établissement. A treize ans je suis entrée aux Beaux-Arts, où j'ai été confrontée à  la mixité pour la première fois.
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Bonsoir,
Ce soir je souhaite témoigner. Je n'ai jamais su mettre de mots sur ce que j'ai vécu au collège, mais aujourd'hui du haut de mes 24 ans, et si je ne prétends pas avoir vécu des choses aussi terribles que certains, je pense que j'ai connu le harcèlement scolaire de la sixième à la troisième.
Sixième, septembre 2000, je viens d'avoir 10 ans, brillante pour mon âge, j'ai un an d'avance et j'arrive donc en sixième quand j'aurai dû entrer seulement en CM2. C'est rapidement le choc: collège public dans une ville que je ne connais pas, tous les gens de ma classe ont été dans les mêmes écoles, ils se connaissent déjà. Rapidement, je me retrouve seule dans la classe, isolée.
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Entre la classe de CE2 et de 4e, comme trop de jeunes aujourd'hui j'ai été victime de harcèlement. Pour être plus précis de harcèlement moral. Entre moquerie, rejet et bien d'autres actes indescriptibles, le harcèlement moral est aussi traumatisant que le harcèlement physique et on a tendance a l'oublier.
Serte on le voit pas mais la blessure est aussi grande qu'un coup de poing.
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Je tiens à dire ici puisque l'on me donne l'occasion, étant bègue depuis l'âge de 5/6 ans, que toute ma scolarité à Toulon de la cinquième à la première, ayant arrêté celle ci à la fin de la 1ére, a été un véritable calvaire . J'ai d'ailleurs dû changer d'établissement toutes les années. je suis passé du Lycée de Toulon, à des études chez un précepteur à domicile, un collège Jésuites en Suisse, car j'y suivais également un traitement pour mon probléme... et enfin à deux institutions Maristes, à Tln et hors Toulon.  ...
 

bonjour, j'ai subi le harcelement pendant deux ans jusqu'au jour où les pompiers m'on réanimés aprés une tentative de suicide dans l'établissement. Le jour, dans un cours, je suis allé au tableau. Jusque là rien  de bizare. Et là les quatres personnes du premier rang se sont levées et m'ont agressés devant le prof qui n'a rien fait. J'ai fini tout nu devant toute la classe....car ils ont voulu vérifier que j'étais handicapé... Juste aprés j'ai pété un plomb et j'ai fait un mélange détonant (drogue, alcool, médicaments, ....). Ah oui je me suis échappé du harcelement pendant quelques heures. Et je me suis réveillé le lendemain matin au urgences de la ville....
 

J'ai été le souffre douleur de l'école primaire jusqu'en 4ème juste parce qu'une fille avait lancé une rumeur calomnieuse sur moi et tout le monde a cru ace qu'elle avait dit ducout j'étais rejetée on m'insulte on se moquer de moi j'ai beaucoup souffert même si aujourd'hui j'ai réussie à m'en sortir on n'en sort jamais indem j'aimerais pouvoir faire de la sensibilisation pour que l'école ne soit plus le lieu de souffrance pour les enfants !!
 

J'ai étais victime dans harcèlement au collège, c'est très dure car sa a commencé avec des amis que je connaissais depuis la maternelle, ma mère m'avais prévenu qu'il fallait que je fasse attention a eux mais je ne les pas écouter car arriver en 5 ème elle sont étaient raconté des choses fausse a une copine a moi car elles étaient jalousent de notre amitié. donc la fille en question ma harcelé dans la cour avec son groupe qui la suivait avec des mots, des phrases que je n'oublierais pas, j'ai pensé au suicide, je me suis scarifier et maintenant j'ai des sicatrices sur mes bras et je n'oublierai jamais cet année de 5 , ma mère a était parle a la maman de la fille mais na rien voulu entendre donc sa a continué donc j'ai été voir Mme.B la Cpe et je la remercie car tout c'est arrêté et les filles se sont excusé donc sa a comme même fait murire cet histoire donc j'espère que les personnes qui lisent mon histoire ne se vferons pas de mal pour des gens comme sa et deviennera plus forte après ! Merci.
 

Je suis en troisième.  J'ai changé de collège en quatrième  et pendant un an et demi, j'ai été victime de harcèlement moral. Je suis une bonne élève qui ne se laisse pourtant pas trop faire. Il y avait une "chef" de bande qui manipulait environ 30 élèves et si on ne faisait pas partie de cette bande, on était exclu. Ils m'ont proposé de rentrer dans cette bande, ce que j'ai refusé (d'ailleurs aurait-il accepté une bonne élève ?). A partir de ce moment là, ma vie a été un enfer : insultes, moqueries, messages moqueurs et insultants  via les réseaux sociaux ...
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J'allais à l'école comme irait un condamné sur le bucher. Menaces, insultes, humiliations, coups.
Tout le monde savait. J'ai souffert sous le regard du corps enseignant, en classe, en récréation, en séjour scolaire etc...mais :
"Mlle il faut vous faire respecter, vous n'avez pas assez de personnalité, apprenez à vous défendre etc....."
C'était de ma faute, j'ai subi ce harcèlement pendant 8 longues années. De la 6° à la terminale . mon bac en poche mais à jamais traumatisée.
 

Bonjour,
Tout simple je devais dire le vendredi que je m'étais pris une porte à l'internat et cela tout les vendredi je revenais avec un coco à l'oeil et on m'obliger à boire de la bière le mercredi après midi cela pendant toute la période de lycée encadré et sous le statut de l'armée au lycée de j'ai eu 2 mois d'arrêt médicale avant mon engagement dans l'armée!!! j'ai subit!!! voilà!!! Je n'ai jamais récupéré mon diplôme de Formation complémentaire Marine Nationale.
 

A l'âge de 3 ans, je suis rentrée à l'école comme la plupart des enfants. Dans ma classe, une fille de mon âge était déjà présente. Elle me regardait beaucoup et a tout de suite voulu devenir ma copine. Moi j'étais plutôt timide et réservée, marquée par mes trois premières années élevées par mes grands-parents. Je n'avais pas l'habitude de côtoyer des enfants de mon âge - benjamine d'une fratrie de 3 sœurs,  ... bref, la chouchoute, la "petite dernière" vivant dans le monde des bisounours. Je suis donc devenue son "amie" ... A l'occasion des récréations, on était 3 - et j'étais toujours celle de trop ! Elle me disait déjà que je n'étais pas assez bien, assez forte pour mériter de jouer avec elle.
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Le harcèlement scolaire. Je l'ai vécu, et c'est quelque chose que je ne souhaite à personne de revivre.
On se sent nul . On a juste envie de disparaitre . Pour ma part, j'ai commencé à le vivre dès l'âge de 7 ans . Un gamin, abruti, jaloux sans doute, qui était furibard de voir que je ne partais pas dans les délires qu'il animait . De plus il redoublait, et je venais de changer d'école. Du coup il s'est acharné sur moi. Au début je l'ignorais, mais il continuais .
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Lors de mon années de 3eme, il y a déjà 8 ans de cela, j'ai été harcelé et frappé par une bande de filles. Cela débuta par des petites brimades, car j'avais apparemment copié le dessin de l'une d'entre elles en cours d'art plastique, puis au fil des semaines tout c'est accéléré. La veille des vacances de Noel, ces demoiselles décidèrent de m'attendre dans les vestiaires du gymnase pour me passer à tabac devant toutes les filles de la classe. Elles se jetèrent sur moi quand j'eu le dos tourné et l'une d'entre elle filma la scène.
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Documentaire très bien, qui fait remonter certains événements de mes années collège que j'ai préférés effacer au plus vite de ma mémoire. Ils ont eu lieu avant que l'accès au net ne soit aussi facile, avant les réseaux sociaux. Et heureusement. J'ai du mal à savoir comment j'aurais réagi sans bénéficier de la sérénité du "cocon familial". Le harcèlement, principalement verbal, dont j'ai fait l'objet pendant presque 4 ans a eu cela de positif qu'à force de passer mon temps au CDI ou en permanence, j'ai fait tous les exercices des livres de maths et de physique, j'ai lu tous les livres du CDI.
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Cela remonte à une dizaine d'années. Cet évènement a marqué toute notre famille. Ma fille a subi l'emprise d'une camarade qui lui a gâché la vie pendant une année. Jour après jour, elle lui disait qu'elle ne valait rien, que c'était elle la meilleure, elle l'isolait du reste du groupe. Jour après jour elle l'a déconstruisait et plus on avançait dans l'année et plus elle augmentait son emprise sans que ma fille puisse sans défaire. Le malheur , en plus, c'est qu'elle s'est retrouvé à faire un dossier  avec cette personne. Et là cela a été l'enfer.Heureusement que ma fille parlait à la maison et nous en discutions ensemble tous ; on lui disais mais secoue toi, dis lui que tu veux arrêter.
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J'ai 48 ans. Pendant mes 4 années de collège, j'étais le souffre douleur de ma classe. J'ai été insultée, traitée de grosse, de grosse vache etc etc. On m'annonçait ma fête pour le lendemain, je me faisais arracher mon bonnet, pousser dans la cour. Mes collants ne résistaient pas une journée. Un jour j'en ai parlé à mes parents. Ils sont allés au collège rencontrer le principal. Ce fut pire après. Pour les adultes, j'étais dans l'exagération. C'était que des trucs de gosses apres tout, je réagissais en martyr.
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J'ai aujourd'hui 23 ans et je suis rousse/auburn/blonde vénitienne suivant les préférences. J'ai été le bouque émissaire de nombreuses raillerie, mais aussi coups ou propos extrêmement blessant sur moi et ma famille, cela à commencer à l'entrée au collèges et c'est terminé depuis quelques années car j'ai dis stop j'ai affronté les personnes. Et j'ai décidé de ne m'entourer que des gens qui me voulait du bien, je sais que l'on ne peut pas être amis avec tout le monde et que certaines personnes sont malsaines même si ce sont les plus entourés ou les plus populaires.
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Je suis parti en voyage à l'étranger pendant 2 mois durant mes études en lycée Pro. De nature timide et réservé j'ai subi cette différence pendant cette période. On m'a demandé de donner mon avis si on me le permettait, "de la fermer !!" sinon. J'ai entendu dire que mes parents auraient dû avoir honte d'avoir un fils comme moi, d'être un "looser". Deux et demi contre un pendant 2 mois... Un de mes compagnon de voyage ma juste encouragé à "relativiser" ces attitudes et profiter du séjour. N'en pouvant plus j'ai failli partir du jour au lendemain. Les enseignants m'ont convaincu de ne pas partir une fois prévenu. On m'a poussé à bout un jour, quand je prenais ma douche que j'en ai défoncé la porte de la salle de bain. On m'a dit que j'étais malade dans ma tête, qu'il fallait que je me soigne... Personne ne voulait que je fasse parti de ce voyage, je l'ai entendu en plein cour quelques semaines avant.
 

J'ai été victime de harcèlement scolaire pendant mes années collège. Un harcèlement léger mais bien réel. Je me rappelle le poids des regards, le moindre rire qui devenait moquerie à mes yeux... Je traînais exclusivement avec des filles. Or, en tant que garçon, j'étais vu comme un homosexuel refoulé. Comme si c'était une insulte, chaque jour j'entendais des "PD" voler dans les couloirs. J'ai changé, peu à peu, puis plus concrètement au lycée dont les élèves n'appartenaient pour la plupart pas au collège que je fréquentais. Je suis devenu plus viril, j'ai des amis qu'ils soient masculins ou féminins, cela n'a plus d'importance. Et ceux qui m'insultaient sont pour certains devenus des potes.
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j'ai aussi été victime d'harcelement à partir de la 6ème. Votre reportage me fait pleurer car je me revois dans tout ces témoignages. J'ai 44 ans et je me rend compte que les blessures sont encore là. Ca a duré 4 ans. J'essayé de fuir pendant les récréations dans les toilettes, à la bibliothèque ou dans des coins isolés. On me prenait mes affaires pour les cacher, on me prenait ma nourriture à la cantine, on m'insulté sur mon physique, on me faisait mal en me donnant des coups de pieds et de poing violent. Un jour un garcon a meme essayé de me toucher entre les jambes par force. C'était une bande qui terrifié l'école : la bande des martineaux. Ce jour, un des leurs m'a sauvé de cet atouchement sexuel.
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Déménagement en cours de la banlieue parisienne vers la province. Très vite je comprends que mon nom de famille étranger et mon ancienne ville pose problème : je serais une voleuse, une chasseuse. Les coups, les douches froides, les humiliations diverses et variées vont se succéder. 20 ans après j'y pense toujours et j'aimerais savoir comment mes camarades bourreaux dorment et comment ils réagiront si cela arrive à leurs enfants ...
 

J'avais 16 ans j'étais au lycée.  Des coups, des insultes à longueur de journee. J'osais à peine mettre le nez dehors, j'accélèrais le pas à l'inter classe et j'étais apeuree quand je devais rentrer en transport en commun. Informez vos parents, non vous ne serez pas considérés comme des mauviettes, les mauviettes sont ces bourreaux, qui bien souvent ne savent que s'attaquer aux plus faibles et qui prennent vite peur lorsqu'ils sont menacés de sanctions judiciaires.  Prévenez vos parents, qui se chargeront de confronter ces idiots au personnel pédagogique voire à la police.  Et j'appelle les parents à rester vigilants quant aux réseaux sociaux qui sont une énorme braise de cette souffrance que peuvent subir vos enfants.  Ne restez pas silencieux, vous valez bien mieux que ces personnes et surtout ce n'est pas votre faute, ça aurait pu tomber sur n'importe qui, ce n'est pas votre faute.
 

en 6 eme et 5 eme, j'ai ete harcelé quotidiennement, insulté, menacé et mis à l'écart.
ce n'est qu en 4eme que, trouvant une bande d amis, je suis sorti de l isolement, j ai ete protege et j ai pu sortir de cette spirale.
pour autant, j ai ete affecte par ce traumatisme jusqu a l age adulte.
 

Les années de sixième, cinquième et quatrième ont été les pires de ma vie...
Adolescente rondelette, avec des problèmes dentaires, j'ai eu tous les surnoms... La grosse, souri....
Un sentiment d'abandon quand les pions rient de vous... Quand votre propre cousine participe au harcèlement...
"Ce n'est rien", des "mots d'enfants"... Mais si.... C'est grave!
Pour qu'il n'y ai plus du tout de harcèlement... Pour que les enfants prennent conscience du poids des mots...
Je déclare avoir été harcelee et je signe le manifeste...
 

Bonsoir, Je voulais juste partager sur se sujet qui me touche beaucoup. J'ai été harcelé par mes camarades de classes du ce2 jusqu'au cm2 puis de différentes manière au collège. Mais se qui ma le plus touché c'était l'école primaire.  On se moquait de moi, de mon poids ( je me souviens encore du surnom qu'on me donnait : quatre places), de ma famille, ma soeur était jugé sur son physique et je me fesais un devoir de la défendre ( elle est de 4 ans mon aînée donc elle n'était plus dans l'établissement ) je revenais souvent avec des bleus, je n'avais pas d'amis et jouais seule ou je prétextait des exposé pour m'enfermer dans le petit coin bibliothèque de l'école.
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J'ai connu le harcèlement scolaire pendant quatre ans durant toutes les années de collège. Un collège de campagne, d'apparence très tranquille, mais où régnait une violence permanente. J'ai été insulté, frappé, j'ai reçu des crachats, mes affaires étaient volés, je n'avais bien souvent rien à manger à la cantine, je n'avais pas d'amis. Tout ça au vu et au su de tout le monde, pion, profs, principal. Les interventions de ma mère ne servaient à rien.  C'était dur, très dur.
 

mon fils a été harcelé au cm1 pour sa couleur de peau et son prénom. aucun membre de l'équipe pédagogique n'a voulu le croire. c'est grâce à une intervenante en informatique qui venait ponctuellement, qui a assisté à une scène de moqueries de la part de cette bande à l'égard d'un autre élève et qui l'a dénoncé, que la violence envers mon fils s'est arrêtée. je la remercie.
 

Moi aussi j'ai été la victime de harcèlement lorsque j'étais au collège. Parce que j'étais different, parce que j'étais plus adulte que les autres. Insultes, coups, vêtements arrachés... Quand l'école ne devient plus un plaisir mais un calvaire. On suivi redoublement, prise de poids. Un personnel encardrant défaillant. Non formé et des parents qui soutiennent leurs enfants. Un monte qui tourne plus rond.
 

Le " harcèlement" commence aussi dès le la maternelle et le CP, m'a fille en a été et en est victime. En maternelle ça s'est arrêté car je lui est dit on te tape tu tapes ce qui sait passé. Ma fille a été puni ce qui est normal mais la gamine qui lui avait pincé le sein, elle n'a pas été puni. J'ai signifié mon mécontentement à la maîtresse, ça réponse a été si vous êtes pas contente il y a des écoles privées. J'ai fait ma forte tête et  ma mère casse pompom mais j'ai pas lâché et je ne lâcherai jamais. En cp une de mes filles trop gentille n'ose pas répondre et donc subbit régulièrement des coups de pieds de gamins qui d'après les instit on ne peut rien faire car se sont des cas sociaux à mes yeux ce n'est pas une excuse.
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Pendant des années j'ai subi toutes ces souffrances... j'ai vécu un enfer ! J'avais tous les jeunes de mon age de ma ville natale (ville de 7000h) qui me harcelaient, me frappaient.... j'avais qu'un seul ami qui quand il voulait me protéger se faisait frapper lui aussi... Au collège, les profs, le cpe, le principal tous savaient ! mais aucun ne bougeait ! J'ai eu souvent des envies suicidaires mais j'ai tenu bon et je me suis réfugié dans le sport pour m'en sortir ! J'ai 30ans aujourd'hui je ressens encore les souffrances de toutes ces années mais aujourd'hui j'ai réussi ma vie.
 

J'avais 10ans quand les insultes, les coups ont commencé (grosse vache, connaisse grosse merde,...). Les professeurs le savaient mais ne disaient rien au contraire ... J'étais bonne élève mais je n'en avais pas le droit fille de femme au foyer et de père sans emploi je devais être traitée comme une moins que rien... Cet harcèlement a duré 2ans et je n'en ai qu'à la naissance de ma fille c'est à dire 17ans après... Je ne souhaite que cela n'arrive jamais a ma fille c'est pour ça qu'aujourd'hui je souhaite que tous les jeunes victimes de harcèlement en parle.
 

Lors de mes années collège, j'ai pu me rendre coupable d'actes ou paroles désobligeants envers des jeunes qui avaient pour seul tort de ne pas être dans le moule. Ce film est arrivé comme une vraie claque, même 10 ans après. On n'imagine pas un seul instant le mal et le mal être que nous pouvons causer à ceux victimes de nos brimades...
 

J'avais 12 ans quand j'ai commencé à etre harcelée. En 6e, avec une photo de moi sur un site et un roman d'insultes. Après avoir changé d'établissement, je me suis retrouvée sans amis et toute une classe contre moi. À critiquer ma famille, mes activités extrascolaires, mes vêtements, mon physique, moi-meme tout simplement. Tout cela pendant 3 ans, j'ai failli mettre fin à mes jours en fin de 3e, le cumul et le fait de ne pas en parler ont fait que je n'en pouvais plus.
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de revoir tout sa s'est dure car moi aussi pas prit en compte par le proviseur durant deux ans et se fût un combat la f obit scolaire et dure et les coups les paroles sont très dures et il a fallut prendre la cellule harcèlement à l'inspection d'académie et au rectorat tout sa fut entendu et su et prit en compte et grâce à eux sa s'est calmé grâce à notre combat de monter au collège de nous faire entendre parents et ne pas laisser le choix au collège on a prit nos désistions de parents et à force de combat et absence pour le protéger on a gagné et le proviseur n'a pas accepté d'être ra pellé à l'ordre et maintenant et partit et va mieux pour tout le monde !!et mon fils suis une scolarité normal
maintenant il a un caractère et il s'est forcé un rempart grâce auquel il avance et ne se sent plus touché par quoi que se soit
 

Très, trop sensible, mes boucles brunes étaient le prétexte parfait. Effectivement, j'imagine que très tôt on développe quelque chose qui nous met systématiquement en position de victime et très vite on ne sait plus comment agir pour ne plus être la risée des cours de récréation. L'école en horreur, la maison en horreur, j'ai de mon côté fait plusieurs "appels au secours" vers mes 15, 16 ans et développé mon anorexie dès l'âge de douze ans. Adulte, j'ai aujourd'hui 30 ans, je suis seule, anorexique, boulimique, sans travail.
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J'ai été harcelée pendant l'école primaire puis au collège, parce qu'atteinte d'un handicap physique, j'avais les jambes "tordues" et j'étais plus faible physiquement que les autres. C'est des humiliations non-stop, des injures, des moqueries sur mon physique, des croches-pieds parce que c'était marrant de me faire tomber, c'était des coups "ni vu ni connu" dans les couloirs et dans la cour de récré, des trucs dans les cheveux qu'on pouvait aussi m'arracher "pour le fun". J'ai eu un répit en CE2 et jusqu'à la fin du primaire grâce à l'instit de CE2 qui m'a mise devant la classe et a menacé les élèves de représailles si elle entendait parler de nouvelles maltraitances. Puis l'entrée au collège a été le retour en enfer.
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J'ai 41 ans. J'ai été harcelé pendant 4 ans. Le harcèlement dont j'ai été victime a une incidence directe sur mes résultats scolaires. Je n'ai jamais retrouvé le niveau perdu. J'ai décroché. Les conséquences ont été désastreuses sur l'estime de soi. Les enseignants n'ignoraient pas ce qui se passait mais personne n'a rien fait. Pire, certains enseignants s'en sont montré complice par des remarques blessantes ou des attitudes équivoques. Mes parents n'ont rien vus ou presque.
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Comme bon nombre de personnes qui écrivent ce soir et avant, j'ai aussi été victime de harcèlement. Heureusement pour moi, ça s'est passé avant les portables et les réseaux "sociaux". Si j'avais dû traverser cela maintenant, j'aurai probablement mis en application mes idées suicidaires. Cette violence est détestable.
Les adultes ne veulent pas voir, c'est plus facile pour dire que rien ne se passe. Les gloussements systématiques en classe quand un jeune prend la parole. Ca devrait provoquer des questionnements et des discussions a minima.
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Bonsoir à tous ceux qui me liront je regarde en ce moment  l'émission d'antenne 2 sur le harcèlement  et une vague d'émotion me submerge . Ces témoignages , ces enfants qui souffrent en silence , ces malheureux parents dont je pourrais faire partie aujourd 'hui si je n'avais pas eu la présence d'esprit et la chance aussi oui il y a une part de chance , de me rendre compte que quelque chose n'allait plus pour mon fils le plus jeune.
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bonjour, j'ai cinquante ans et quand je me remémore mes trois première années de collège, je n'en garde aucun bon souvenir. Élève pensionnaire, c'est la peur au ventre que j'allais le lundi matin au collège et ceci jusqu'au samedi midi. Les périodes de trêve étaient les heures de cours mais dès le départ des camarades de classes, la vie au pensionnat nécessitait de ne jamais baisser la garde, des élèves des classes supérieures étant toujours prompte à harceler les plus jeunes. je n'en ai jamais parlé à mes parents car je ne voyais pas comment leur intervention aurait pu améliorer les choses, je craignais bien au contraire une aggravation de la situation. Je pense d'ailleurs que les parents n'ont jamais imaginé que je souffrais de harcèlement, étant à la différence de mon frère plus âgé, grand pour mon age et donc supposé capable de me défendre par moi même.
 

Âgé aujourd'hui de 32 ans , j'ai été victime de harcèlement du primaire ou Lycée .
Insultes permanentes , violences verbales ,attouchements , humiliations , coups ( 3 fois ) , des parents qui ne peuvent pas entendre et ne veulent pas entendre ,  des professeurs qui se permettaient de se moquer de moi et d'autres faisant semblant de ne rien voir ... tout ça parce que j’étais un enfant efféminé , un peu solitaire dans un premier temps et juste un jeune homosexuel par la suite ..
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J'ai été harcelé pendant tout mon collège et une partie de mon lycée... Mon crime ? "Sale pédé ! Tapette ! Tafiolle... etc." 25 après, je n'ai toujours pas oublié... Ça marque durablement... La blessure est toujours là, au fond de moi...
 

Comment se fait il que ce sont les harceleurs qui soient maintenus dans l'établissement?
Frilosité de l'encadrement scolaire? Volonté de ne pas faire de "vague"?
 

C'était au collège, lors ma 4ème. Cette année a été l'une des plus difficile compte tenu du moral.
J'étais alors en pleine puberté, et j'avais alors ce que l'on pouvait appelé un "duvet". Je refusais de l'enlever car je trouvais que j'étais trop jeune. Conséquence, à 12/13 ans, j'avais une sorte de moustache, et évidemment, certains ne se privaient pas de me le dire...
Toute ma classe de 4ème, durant une année entière n'a cessé de me surnommer "moustachu",  "mario", "el bigote" car j'avais cette fameuse moustache, sans compter que j'avais un peu de surpoids ce qui me valait le surnom de "bouboule" par moment...
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Ne parlons pas que des victimes, mais aussi de ceux qui sont devenus harceleurs, souvent sans réaliser l'étendue de leur attaques. On ne peut pas croire qu'il y ait des centaines de harceleurs... donc cela veut dire que les enfants n'ont pas appris via leur parents que la violence peut aussi être verbale.
Comme le disait Pierre Rabhi , faire des états généraux de la violence pour se rendre compte qu'elle est parfois sous des formes insoupçonnées.
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j'ai souffert du harcèlement scolaire de l'école primaire jusqu'au lycée.  mes parents étaient issus d'un milieu modeste je n'avais pas les mêmes vêtements que les autres et dans ce genre de cas une seule différence fait LA différence. je me souviens encore au collège le jour où ma mère ma retiré de l'école car en cours de sport ils s'étaient donné le mots entre classes de "me faire ma fête". je me suis aussi mutilé pour échapper un peu à ça.
le cadre enseignant ne voyaient rien ou faisaient semblant de ne rien voir. le jour ou j'ai voulu en parler à un professeur il m'a répondu " arrête de faire ton martyr". ou encore un de mes "bourreaux" était un élève modèle donc face à lui ma parole était automatiquement mise en doute.
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On entend souvent, en tant que victime, qu'il faut en parler. Oui, il faut en parler, mais les personnes qui nous entourent n'ont pas forcément toujours toutes les clés de ce problème, et ça je pense que c'est un point hyper important a abordé...
Personnellement j'ai été victime de harcèlement scolaire : principalement du harcèlement moral...
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J'ai subi pendant une année en école primaire dans la classe de CM2 du harcèlement scolaire par un groupe de 15 élèves pour mes origines asiatiques et parce que j'étais bon élève.
Je ne voulais plus sortir en récréation. Mais les enseignants ne voulaient pas me laisser seul dans la classe. Alors, dès que je sortais en récréation,  je me faisais coincer dans un coin de la cour et je recevais des coups de pieds, des coups de poings, des crachats, des insultes.
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Bonsoir. Alors déjà, merci pour cette plateforme, dédiée aux témoignages concernant le Harcèlement Scolaire. J'en ai moi-aussi été Victime. Et j'ai 32 ans. Le Harcèlement a commencé en 6e, dans un petit collège départemental. A l'époque, c'était le seul collège où je pouvais aller, qui était le plus près d'où j'habitais.
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Merci pour ce documentaire. J'ai été témoin au collège en classe de 4ème d'harcèlement envers une de mes amis. Là encore, le personnel pédagogique n'a rien fait contre cela malgré les remontés que nous avons fait vers le principal d'éducation. La majorité de ma classe n'arrêtait pas d'insulter mon ami de chameau, de dos d'âne et de snob voir même des insultes racistes. Cette pression insoutenable n'a interpellé personne. J'espère que ce documentaire éveillera certains esprits pour prendre de réelle mesure contre le harcèlement à l'école.
 

Merci beaucoup France 2 pour ce documentaire sur le harcèlement.
Je pense que les victimes devraient plus accompagnées et soutenues et les sanctions plus sévères pour les harceleurs, voire pour les établissements coupables de laxisme. J'ai moi-même été victime de harcèlement entre la quatrième et la terminale et je l'ai très mal vécu au point d'y penser aujourd'hui encore assez souvent et douloureusement. Je reconnais que ma solitude n'a pas facilité les choses et j'ai souvent eu l'impression de ne pas être pris au sérieux par certains enseignants à l'époque.
J'espère que les choses vont enfin bouger.
 

Bonjour a l'âge de 12 ans j'ai subi le harcèlement à l'école un groupe de garçon m'ont fait subir des abus sexuels et se moquais de moi. J'ai donc changé d'école seulement ces garçons on fait circuler la rumeur que "je suçais des bites gratuit " dans ma nouvelle école les insultes ont augmenté et on me frappais me lançais des pierres sur le corps . Ils se sont ensuite attaquée à mes origine portugaise j'ai subit cela pendant 5 ans j'ai fait plusieurs tentatives de suicides j'ai étais anorexique je me suis mutilé et j'ai fait une phobie scolaire. J'en veux aux adultes qui m'ont insulté de menteuse. Je voulais mourir mais aujourd'hui j'essaye de me reconstruire et je lutte contre toute forme de harcèlement merci pour cette émission et courage a tout les gens qui subissent tout ça. J'aimerai pourvoir oublier hélas c'est impossible ! A mes bourreaux qui n'ont jamais étais puni !
 

Le pire dans le harcèlement scolaire c'est que bien plus souvent que vous le pensez, les établissements scolaires sont hermétiques aux plaintes et alertes par manque de "preuves" ou tout simplement par lâcheté. A l'époque des faits le principale du collège a toujours refusé la moindre rencontre avec mes parents malgré leurs relances régulières.  Les harceleurs ne sont pas forcement ceux que l'on pense. Si ces personnes sont appréciés des professeurs, ceux la se rangent du coté des harceleurs en ayant aucune réaction en voyant ce qui se passe parfois même sous leurs yeux.
Ce témoignage est une des situations vécu personnellement au collège pendant quatre de mes cinq années de collège. En grande partie a cause du harcèlement scolaire j'ai dû changé 3 fois d’établissement. A ma grande et agréable surprise, le 3 eme a été le bon. Même si mon cas n'est pas des plus extrêmes, ces expériences malheureuse de la vie me permettent aujourd'hui d’être particulièrement sensibles aux témoignages de parents où parfois leurs jeunes enfants sont passé a l'acte a cause de quelques personnes.
 

merci pour ces temoignages tous plus poignant que les autres . je suis de tout coeur avec ces parents qui ont perdu un enfant . c est un vrai fleaux aujourd hui . je pense qu il serait bon en debut d annee scolaire de diffuser cette video dans tous les colleges et lycees afin d ouvrir les yeux a certains eleves en portant secours a leurs camarades qui seront harceles devant eux . leurs donne les solutions a aider leurs camarades . je suis maman de 4 enfants ce fleaux me fait tres peur j ai deux enfants malade dont une atteinte d une maladie orpheline a chaque crise elle dois etre dans un fauteuil mais refuse de le prendre et prefere ne pas se presenter au lycee par peur des insultes car la crise peut etres d une duree de deux heures voir plus et reapparaitre le lendemain . quand a mon petit dernier il est en surpoids avec apnee du sommeil et problemes cardiaque (opere a la naissance ) hypertension .... j ai vraiment peur qu il recoivent des insultes a son entree au college
 

Tout simplement merci de mettre en avant cette horreur qui se déroule tous les jours dans les établissements scolaires (et ailleurs). J'espère qu'à travers ces images et ces mots, certains changements auront lieu, pour que l'on puisse espérer à un futur meilleur.  Soyons optimistes, et "ensemble".


Merci pour ce reportage. Peut être faudrait il mettre en place une sensibilisation du harcèlement aux parents des harceleurs. Le harcèlement peut être aussi combattu en amont dans les familles d'élèves qui peuvent devenir de futur harceleurs ou simplement les sensibiliser à la détecter.
J'ai moi même subit du harcèlement durant 2 ans au collège. J'ai fini par en parler à mes parents qui se sont plaints auprès du proviseur. Ce dernier n'a rien trouvé de mieux que de débarquer en classe le lendemain pour demander aux coupables d'arrêter. J'avais donc, aux yeux de tous mes camarades de classes cafté, et de par cette faute, je devais donc "payer". Cela n'a eu que pour seul conséquence d'accentuer les brimades, insultes et coups en tout genre.
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Avec le recul ce n'était pas si grave que dans ce reportage. Mais ça a été dur.
Le collège c'est la chienlit! Etant plutôt petit, légèrement enrobé, avec un an d'avance et plutôt doué en cours, la créativité des insultes me surprennent encore. Mais bon les insultes on peut les faire passer par dessus nos têtes, mais ce qui fait mal c'est quand on a des amis de longue date qui ressortent, pas forcément en le pensant mais juste par effet de mode, les quolibets que l'on veut oublier.
 

C'était en primaire,les années de CM1 et de CM2. J'étais une petite fille très sage, bonne élève, gentille et polie. Mon attitude énervait une quinzaine de  filles de la classe qui me reprochaient de ne pas dire de gros mots , de ne pas crier; j'étais différente, donc légitimement destinée à être exclue selon elles. Pendant toutes les récréations, au cours de ces deux années, elles s'amusaient à leur jeu favori: compter jusqu'à ce que je pleure; plus vite je pleurais, plus elles s'amusaient et applaudissaient. Je n'osais pas en parler, car elles se moquaient beaucoup de mes vêtements et comme c'était ma maman qui  me les tricotait, je ne voulais pas lui faire de la peine en lui disant qu'on se moquait de mes pulls.
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Après avoir vu le documentaire diffusé ce soir, il me paraît d'utilité publique de le passer dans tous les collèges et que les projections soient suivies de débats avec les élèves et les personnels d'encadrement, je suis bouleversée par tous ces témoignages et convaincue qu'il est impératif de les montrer à tous dans les établissements scolaires. N'est ce pas le meilleur outil pour en parler et trouver les solutions pour stopper le harcèlement scolaire ?
 

J'ai été victime de harcèlement du primaire jusqu'au lycée même si je ne savais pas que cela s' appelait comme ça.  J'ai subi de nombreuses insultes et brimades, mises à l'écart du groupe des garçons car j'étais un enfant chétif et maniéré.  Plus je grandissais et plus les brimades se sont intensifiées, jusqu'à l'année de seconde ou dans le groupe d'amis que je m'étais fait, certains m'ont envoyés une lettre de menaces de mort et en me disant de ne plus jamais les approcher. Je suis revenu au lycée en pensant au suicide, et je ne dois ma survie qu'à un seul ami qui ce jour là est resté avec moi.. Quand je vois ce reportage, je suis en colère contre l'éducation nationale qui comme dans mon cas savait et voyait les choses mais n'y faisait rien, comme si nous n'étions pas assez important pour qu'on porte le regard sur nous...

j'ai dejà été une victime de plusieurs actes raciaux et harcèlements d'un groupe d'élève dans mon lycée . L'âge , le cors , le style vestimentaire ...etc ne sont pas des facteurs qui provoquent ces actes , Certaines personnes s'amusent à harceler les autres . Je Signale également que mon Professeur principal , le proviseur et toutes l'équipe pédagogique était derrière moi .
Et un dernier point , oublions pas l'harcèlement sur les réseaux sociaux et notamment Facebook , je parle en connaissance de cause , car mon amie  s'est pendue dans sa chambre suite à des multiples critiques et harcèlements sur Facebook . Pour finir , je voudrais dire " STOP VIOLENCE   "
 

J'ai été victime des filles et garçons de ma classe du CP à la 4ème, c'était un enfer et personne dans l'établissement n'a jamais pris ma défense. Sans le soutien de ma mère qui me laissait rater beaucoup de cours, je n'aurais sûrement pas survécu jusqu'au Bac, la Fac... Il faut médiatister un maximum, sensibiliser les foules, nous sommes tous concernés, nous sommes tous des Hommes, il faut protéger nos enfants, ne pas laisser la vie se transformer en jungle infernale. Il faut générer de l'amour et de la compréhension. Que les victimes osent parler et que les bourreaux prennent conscience de leurs actes et leurs terribles conséquences à un si jeune âge.
 

J'ai été longuement harcelée, cela a duré de la primaire jusqu'en classe de 3eme. J'ai aujourd'hui 19ans et j'arrive seulement a en parler autour de moi et a me reconstruire. Durant toutes ses longues années j'ai été seule et je témoigne aujourd'hui pour que tout enfant victime de harcèlement ne fasse pas la même. Brisons le silence, parlons en il n'y a aucun tabous
 

Je viens de regarder votre reportage sur le harcèlement scolaire. Moi-même, lorsque j'étais collégienne, j'en ai beaucoup souffert sans savoir pourquoi j'avais été "choisie" pour subir les mises à l'écart ou les moqueries. Les professeurs s'en rendaient bien compte pour certains mais ils n'ont jamais rien fait. Même ma meilleure amie (que j'avais depuis l'âge de 7 ans) allait du côté du plus fort et ne se rapprochait de moi que lorsqu'on ne pouvait pas la voir à mes côtés. Je ne pouvais pas en parler à mes parents car je pensais qu'ils auraient pris cela pour des enfantillages. Alors, lorsque je rentrai chez moi, j'allais me coucher pour dormir et oublier la souffrance, je ne faisais plus mes devoirs, j'avais envie que ça s'arrête, de mourir.
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J ai 35 suis devenue psychologue et je rentre dans la tête des responsables des écoles qui ne bougent pas qd des enfants sont harcelés et j incite les parents a porter plainte. Bref au collège j étais introvertie et fille de gendarme et pdt 3 ans j ai été insulté et frappé tous les jours. En 4 eme j ai voulu mourir mais cela n a pas fonctionné et après cela s est arrêté, ils m ont laisse tranquille alors qu avant la directrice avait connaissance de mon calvaire ( mes notes étaient devenues catastrophiques alors qu avant j étais 1ère de ma classe) et elle n a rien fait car elle avait peur des représailles de familles de la cité. J ai donc dû subir pour la tranquillité de cette personne.
 

Bonjour,
Merci pour la diffusion de ce document qui révèle malheureusement une triste réalité.
Je souhaite apporter mon témoignage car j'ai été harcelé au primaire et au collège, dans les années 80. Je tiens à préciser la période car j'entends souvent dire qu'aujourd'hui c'est pire qu'avant. Alors oui, les réseaux sociaux ont sans doute ajouté au phénomène, mais il ne me semble pas que les jeunes de maintenant soient plus cruels que ceux d'hier.
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j'ai regardé avec grand intérêt et en même temps un profond sentiment de révolte ce remarquable documentaire sur le harcélement en milieu scolaire...Malgré son importance je suis sceptique quant au but visé, avec en plus la présence de Madame la Ministre de l'Education Nationale. Apparemment personne n'a "percuté" que vu la gravité du problème et la manière dont il a été brillamment traité dans le, documentaire; c'est dès le début de soirée vers 20h30 qu'il fallait le présenter, en invitant les parents à le regarder avec leurs enfants....
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Gabriel a 3 ans et demi lorsque son père décède dans un accident de voiture. Dès lors, nous nous sommes retrouvés seuls et formions une "famille monoparentale". A 4 ans Gabriel savait lire et écrire car je m'en étais occupée sérieusement. Malheureusement, à l'âge de 7 ans il s'est retrouvé dans une classe avec un instituteur que je ne nommerai pas et qui, en voyant Gabriel s'ennuyer à l'école (il n'était pas précoce mais très en avance et aurait du de ce fait monter d'une classe) s'est chargé de le rabaisser et l'humilier avec la complicité de sa classe.
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Bonsoir
Halte aux discours : des actes et des sanctions pour les harceleurs . Combien de sanction disciplinaires pris par une institution éducative dépassée ? incompétente ? non soutenue par des hiérarchies fantoches d'un autre age ?
Circulez il n y a rien à voir ni à faire ? politique de l'autruche encouragé par un ministère désuet , inefficace ?
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Depuis l'an dernier je vois des documentaires sur le harcèlement scolaire se multiplier. Des témoignages qui remuent des souvenirs douloureux, mais qui en même temps me font me sentir tellement moins seule...
J'ai 30 ans, mais je me souviens comme si c'était hier de toutes ces récréations ou je me cachais dans un recoin de couloir pour avoir 5 minutes de répi... Merci, mais tellement merci à tous ces jeunes qui osent en parler face caméra. Dommage de ne pas avoir eu cette émission 17 ans plus tôt ça m'aurait tellement aidé à ne pas avoir honte d'en parler. Je pense aujourd'hui à mes enfants et le terrible médium qui n'existait pas à mon époque : les réseaux sociaux, qui ne font qu'amplifier les dégâts... Parlons en, du bon usage des smartphones et du respect de l'intimité de chacun. Sensibiliser le personnel scolaire. Ce soir, mes souvenirs revenus m'ont fait pleurer, mais j'ai espoir d'une grande mobilisation pour cette cause ! Et je serais là, fini le silence qui tue !!
 

J'ai été harcelé en classe de 4e par pure discrimination, pas assez viril et pas vraiment suiveur etc... c'était il y a très longtemps en 1975 J'en avais parlé à mes parents et ils étaient voir le proviseur. Le proviseur avait convoqué les harceleurs qui s'étaient fait durement rabrouer. Ensuite j'avais été menacé de mort à la sortie mais un dur de ma classe qui se tenait neutre jusque là avait pris le parti de me défendre au cas où les choses auraient mal tournés.Cela a divisé et fait échouer le complot...beau geste de sa part....
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Je ne regrette pas d'avoir un jour déscolarisé ma fille du collège et en 4ème. Harcelée , maltraitée et  battue par sa camarade de classe et devant tous les élèves de la classe et durant plusieurs mois. J'avais remarqué un gros bleu sur sa cuisse et j'ai beaucoup insisté pour qu'elle avoue. J'ai porté plainte le jour même,avec certificat médical attestant de coups  et cicatrices et l'ai faite admettre en urgence auprès d'un centre psychologique . L'élève a  avoué à la police et au chef d'établissement qui n'a pas jugé bon de déplacer cette élève. Aucun élève n'a voulu témoigner et aucun professeur ne l'a soutenue . Après un rapport remis à l'académie, ma fille a été acceptée dans un autre collège sans aucun retour de courrier à ce sujet. J'ai même sollicité une fédération de parents d'élèves pour m'accompagner au collège et dans mes démarches, celle-ci n'est pas venue. Ma fille, qui a 19 ans aujourd'hui, garde encore des séquelles de ce harcèlement.
 

J'ai 39 ans et énormément de mal à parler de ce que j'ai subi de 9 ans à 18 ans. J'étais un élève intelligent mais petit et maigrichon qui a connu le rejet, le racket, les injures dues au fait que je devais aller consulter au cmpp, j'ai "mangé" du fou et du mongol, aucun soutien des professeurs et encore moins de la direction. Mes parents, déboussolés par le changement de mon comportement, je suis passé d'un naturel enthousiaste et curieux de tout à une attitude méfiante et hyper sensible.
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Les témoignages que je viens d'entendre, de voir, ont ré-ouvert en moi des blessures que je croyais guéries depuis longtemps.
Au collège, j'ai été victimes de harcèlement. À l'époque, en 1994, on n'en parlait pas. J’étais ronde, la bonne copine, celle à qui on demande tout et n'importe quoi. Au départ, mes harceleurs et mes harceleuses étaient mes amis. Enfin c'est ce que je croyais. Je ne sais même pas comment ça a commencé. Par une blague peut-être, ou sur un mot que j'ai pu dire, ou sur mon physique. Je ne l’ai pas vu venir.
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bonjour,
Je suis Isabelle et j'ai 45 ans. J'ai été harcelé en primaire puis de nouveau au lycée. Parce que j'étais mal dans ma peau, mal habillée, pas assez jolie, etc.. Cela a toujours existé mais on en parlait pas. De plus les réseaux sociaux et portables n'ont rien arrangé. Ce que je conseille aux victimes c'est surtout de garder un lien avec les adultes. Ayez par exemple toujours quelqu'un de votre famille dans vos comtes facebook ou autre. Si vous ne pouvez pas en parler à vos parents, il ne faut pas vous isoler. Quelqu'un de votre entourage ne laissera jamais faire une chose pareil.
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Cette émission m'a énormément touchée, et je me suis aussi reconnue dans certains témoignages. Je n'ai pas été harcelée au sens strict, mais j'ai connu, régulièrement, des mises à l'écart, j'en ai passé des récréations seule, dos contre le mur.
Je me rappelle en vrac, je devais avoir 11 ans, un garçon qui s'est approché de moi et qui m'a dit "Qu'est ce que tu es moche", ça a bien fait rire tout le monde bien entendu.
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On entend souvent les parents dires: " C'est normal que cela leur arrive, les parents sont pauvres, ils ne peuvent pas éduquer leurs enfants correctement". Cependant, le harcèlement n'est pas une question de pauvreté ou de richesse, mais bel et bien une question d'éducation et de respect d'autruit.
Je suis née et j'ai grandi au sein d'une famille qui dès le départ m'a fait comprendre que je n'étais pas la bienvenue, que je n'étais pas désirée, du moins pas par les personnes qui auraient dû prendre soin de moi et cela se ressentait à l'école, notes catastrophiques, insultes de la part des autres élèves. Ma mère qui petite me traitait de cachalot (baleine) et me donnait de l'anisette (alcool) pour me faire dormir, pensait que la présence d'un homme dans la famille pourrait un être un plus et que l'arrivé d'un autre enfant serait un bienfait pour moi, pour parfaire tout ça un déménagement dans une grande maison se fit.
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J'ai étè victime de brimade, moquerie sur mon nom et parfois de violence par certains "camarades" au collége et plus tard au lycée ...des idées noires me passées par la tête parfois.
 

j'ai était souffre douleurs pendant un bout de temps a cause de mon orientation sexuelle quand ils ont decouvert que j'etais bisexuelle ils m'ont insultée, humiliée, rejeté...
 

J'ai été profondément marquée par une expérience de bouc émissaire que j'ai vécue dans le cadre de mes études en tant qu'assistante sociale. Ne supportant plus les moqueries et autres harcèlements de la part de mes collègues de promotion, j'ai sombré dans la dépression et abandonné mes études alors que mes résultats étaient brillants. Depuis, je conserve de nombreuses séquelles:  la plus handicapante d'entre elles que je nommerai phobie sociale qui se manifeste par un vécu d'angoisse très important quand je me retrouve dans une situation de groupe. Cette angoisse est toujours présente malgré le travail thérapeutique que j'ai entamé depuis quelques années maintenant et je suis toujours incapable dans le cadre d'un travail professionnel de travailler en équipe.
 

J'écris au nom de mon frère.
Nous avons grandis tous deux dans une ZUP au milieu des HLM et allions à l'école classée en ZEP.
Mon frère durant sa dernière année de maternelle a subit de nombreuses brimades de la part, non pas d'élèves mais, de sa maîtresse d'école.
Maîtresse d'école qui était également la directrice.
Elle était coutumière du faît car l'année précédente, c'était une petite fille rousse chétive qui en avait fait les frais.
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Le harcèlement prend des formes très diverses, moi j'ai été l'intello, celle qui n'était pas cool, à qui on mettait une claque pour un rien. La boule au ventre pour aller à l'école finit par disparaître après le lycée, mais le toc et le sentiment d'insécurité qui en ont découlé, eux, sont toujours là, 16 ans plus tard. Si libérer la parole et rompre l'omerta permettait aux enfants de mieux exprimer leur mal-être, et peut être d'alléger leur boulet, ce serait déjà une formidable avancée.
 

J'ai été harcelée au collège et au lycée a cause de mon surpoids, j'ai également un nom de famille qui n'aide pas ... ça m'a conduite a perdre beaucoup de poids : 50 kilos en un an et demi et a froler l'anorexie . Aujourd'hui, a bientot 35 ans j'ai un super job et 2 beaux enfants , une belle revanche sur la vie . Ne plus se taire et être vigilant voilà ce que je retiens de ce magnifique documentaire
 

J'ai été harcelée de la 6ème au début de la 3ème dans deux collèges différents, cela s'est apaisé dans un 3ème. Heureusement que mes parents ont fait la valse des collèges. J'ai mis du temps à m'en remettre mais j'ai 31 ans aujourd'hui, une vie épanouie et... 2 enfants, mais mon collège n'est pas si loin que je ne m'en souvienne plus. Je témoigne pour 2 raisons: d'abord dire à tous les jeunes harcelés aujourd'hui qui liront ce témoignage, un jour tu auras 30 ans, va jusque là, je t'assure ça vaut le coût, promis les gens deviennent adultes, ils peuvent rester cons, mais ce sont des cons civilisés !
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Je garde de ces années de collège l'image d'un ciel tout noir, aucun ciel bleu ni rayon de soleil. Perte de confiance en moi pour le reste de mes jours (réussite scolaire mais incapacité à me vendre et trouver un travail). Aussi une force morale qui m'a aidé à affronter d'autres épreuves de la vie.
 

Harcèlement scolaire peu se répéter année après année dans différentes école, et les enseignants sont loin d'être à la hauteur surtout pendant les années 1990 où même sans le vouloir les enseignants provoque, attise involontairement la situation et enfonce encore plus l'enfant harcelé, La maladie peut s'en mêler, et l'ensemble fait un cercle vicieux.... Un enfant ne peut pas exceller dans toute les matières, Etre bosseur n'est pas une qualité pour les camarades,... Etre le chouchou des profs n'est pas non plus une aide,... Je n'ose pas m'imaginé les évènement aujourd'hui avec tout les technologie et évolutions que cela aurait donné,...
 

J'ai moi même été victime de harcèlement durant mes années de collège. Un peu différente : plus grande que les autres, formée plus tôt, première de la classe. Le harcèlement était quotidien, les attouchements aussi. Les enseignants restaient silencieux devant ce qu'il ne pouvaient ignorer. Ce qui m'a fait tenir? Je n'étais pas seule, nous étions 2 à être harcelées de la même manière. Le temps a passé mais les blessures sont toujours là. Je suis aujourd'hui maman et je suis terrifiée à l'idée que cela puisse arriver à mes enfants car ils ne sont en aucun ças protégés dans notre système scolaire. Quid des responsabilités? Comment expliquer que la législation ne protège pas nos enfants. Les professeurs et les responsables d'établissements n'assument aucune responsabilité. Aujourd'hui dans une entreprise un employeur a une obligation de moyens et de résultats vis à vis de la santé physique et psychique de ses salariés. Par contre, aucune responsabilité du système scolaire et de l'éducation nationale vis à vis des enfants qui sont des publics vulnérables. Quelle honte!
 

J'ai subi un harcèlement scolaire pendant  plusieurs années au collège. Enfant d'une  famille nombreuse et recomposée, j'ai subi les insultes, moqueries en classe, dans le bus...car notre famille était atypique pour l'époque et très modeste.
J'ai aujourd'hui 51 ans et cette période douloureuse reste ancrée en moi et a pendant de nombreuses années détruit l'estime que j'avais de moi. Je ne m'aimais pas et pensais que je ne méritais pas d'être aimée....
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Harcèlement pour longtemps...
"Ta G..... l'intello, va manger ta m...., on va te casser la figure...", voilà les paroles que certains de l'école primaire m'adressaient lors de récréations et quelques fois durant la classe. J'avais 9 ans et je m'en souviens parfaitement.
Je me souviens que je n'écoutais plus en classe quand arrivait l'heure de la récréation jusqu'à la fin de la journée. Je savais qu'ils m'attendraient quelque part à la sortie pour me taper ou me faire tomber. J'ai été reconnue comme étant une élève timide en grande difficulté scolaire à partir du CE2 alors qu'à l'âge de sept ans je lisais les livres sur l'astronomie de mon papa...
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Bonjour, j'ai assisté à l'émission de Sophie Davant sur France 2 aujourd'hui, quand j'ai compris que le témoignage d'une mère qui dénonçait le harcèlement de son enfant,  faisait suite à la mort de son enfant Alexandre qui avait mis fin à ses jours, à cause du harcèlement dont il avait été victime, je me suis effondré.
Je partage la douleur, l'incompréhension, la colère du père et de la mère. je suis aujourd'hui, soigné, j'ai un traitement pour une maladie reconnue et j'ai Quarante et un an. Mais à mon adolescence, j'ai harcelé des camarades, et je ne sais pas ce qu'il leur est arrivé. Aujourd'hui je prends conscience de ma faute, du mal que j'ai du leur faire, c'est pour ça que j'écris ce témoignage, mais j'étais du côté des bourreaux! J'ai voulu mettre fin à mes jours suite à l'émission,mais si je reste en vie, je voudrais pouvoir aider des familles si elles ont des interrogations, je pourrais leur apporter peut-être des explications, pour éviter ce qui est arrivé à cet enfant Alexandre.   Je suis partisan pour dire qu'il faut agir, quand un enfant subit un harcélement, pour dire qu'il n'y a pas de fatalité, ce sont juste des situations difficiles, car les agresseurs ne sont pas toujours conscients du mal qu'ils font, il faut les identifier d'abord, savoir c'est qui qui harcèle (intérroger l'enfant victime), et ensuite une fois    l'agresseur identifié, lui parler, le responsabiliser, lui dire qu'il agit mal, que son comportement porte atteinte à son ou ses camarades, et qu'il faut qu'il arrête.  Aujourd'hui, je voudrais aussi demander pardon à mes anciens camarades, car je regrette sincèrement de les avoir agresser.
 

Harcèlement... Ce mot jamais prononcé et pourtant une réalité.
Je été moi aussi une victime du CE2 à la 3ème, une victime silencieuse.
Au départ, on me disait intello, chouchou du prof, puis j'ai eu une prise de poids subite liée a l'angoisse d'aller à l'école... Un autre point d'attaque pour les autres j'étais maintenant la grosse, la moche mais qu'on garde comme amies pour mieux me descendre par la suite ou bien pour pouvoir avoir des bonnes notes lors des travaux de groupe.
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du primaire au collège… des moqueries incessantes, des jupes soulevées, des cheveux arrachés, des coups de pieds donnés, mon béret rouge qui a servi de frisbee à chaque fois que je l'ai porté, ils sont même allés jusqu'à m'enfermer sur le plateau multisport du centre aéré, les adultes autour qui ne réagissent que pour dire que ce sont des moqueries d'enfants, qu'il faut apprendre à se protéger… et tant de fois j'ai rêvé du jour où je pourrai enfin disparaître et ne plus subir.
 

3 ans... 3 ans à essayer d'ignorer, à essayer de sourire, à essayer de vivre... 3 ans qui m'ont dégoûtée de l'école et de la vie.  Merci à mes proches de m'avoir écouté lorsque j'ai trouvé la force de parler. J'aimerai que les professeurs, surveillants, parents, et tous le personnel en rapport avec les élèves cessent de prendre les moindres signes de détresse à la légère et qu'enfin, ils prennent conscience que les mots peuvent tuer.
 

Au collège, de la 6 éme à la 4 ème, j'ai étais le bouc émissaire de ma classe.. ne sachant pas me défendre et n'aimant pas me battre (que je trouve bidon, de se battre quand quelque chose ne va pas, la parole est là, alors utilisons là), les gens ne voient désormais que par leurs poings.. Au lycée, je l'ai était durant mes deux premières années, mais comme je suis trop gentil, je ne disait jamais non... les gens profitaient de moi et quand j'avais le malheur de leur dis non.. bah ça se passé mal.. Voilà, il faut agir maintenant.. même si je ne sais pas si ça va changer..
 

J'ai 42 ans et je me souviens comme si c'était hier de ce que j'ai subi lorsque j'en avais six et que j'étais battue et rackettée, dans une école municipale de la région parisienne. A 15 ans, dans un établissement catholique privé, j'ai été déshabillée parce que je ne portais jamais de vêtement de marques.  L'année dernière,  mon fils a du être changé de collège en urgence, victime de coups et insultes, notamment  à caractère homophobe, parce que j'ai le "mauvais goût" de vivre avec une femme et de ne pas m'en cacher... Le harcèlement est parfois "une affaire de famille ", mais pour lui j'ai remué ciel et terre et il est maintenant heureux au collège, fier de notre combat.
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J'ai été harcelée pendant trois ans, au collège. Je n'ai pas compris pourquoi au départ. Je ne comprenais pas que ce que je subissais s'appelait du harcèlement scolaire. Tout a commencé avec de simples moqueries. Puis lorsqu'ils se sont rendus compte que j'étais une proie facile, une vraie cible pour eux parce que je ne me défendais pas, ils ont continué.. De pire en pire chaque jour.. Insultes, moqueries, jugements, critiques, harcèlement physique.. Et ce, pendant trois années consécutives..
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J'ai maintenant 50 ans et les cicatrices sont toujours présentes,ma filles de 19 ans a vécu ce que j'ai subit. Je suis intervenu auprès des instances au primaire, secondaire ... professeurs, proviseurs, association de parents d'élèves et même la gendarmerie. RIEN. La solution qui a donné un résultat c'est trois ans de thérapie. Ma fille s'en est sortie (enfin j'espère), en ce qui est de mon vécu, je n'oublie rien. Toute ma carrière professionnelle, ma vie a été gâché.
 

Etant ado j'ai été victime de harcelement scolaire . J'étais introverti et timide et surtout le souffre douleur moral de mes "camarades" de classe. Victime au quotidien de moqueries et de brimades cela a détruit la confiance que j'avais en moi qui aujourd'hui encore j'ai du mal a retrouver.
 

Lors de ma 1ere année de collége en 6eme, etant de petite taille certains individus garcon et fille se sont amusés durant 1 an a me mener la vie dure. des insultes, des mots "doux" dans le cartable, des violences.. j'ai ete obliger d'en parler a mes parents et grace a mes parents et au cpe et directeur nous avons pu arreter ce ... harcelement au bout d'un an.
 

J'ai été victime d'un harcèlement scolaire au collège parce que je suis rousse. Cela a commencé par des paroles, puis des coups. On m'a enfermé dans les vestiaires du gymnase. Les professeurs ont réagis et ça a cessé. Merci à eux et à mes deux amies du collège, sans eux mes idées noires m'auraient rattrapées. Ma fille est rousse et je ne veux pas qu'elle vive ce que moi j'ai vécu.
 

J'avais 11 ans, agressée par un pédophile à la sortie de l'ecole il y a 20 ans, tout le collège s'est moquée de moi pendant 4 ans à cause de ça en me donnant des surnoms atroce. Et les policiers qui ont reçus la plainte ont dit à ma mère "elle est rentrée votre fille, alors de quoi vous vous plaigniez?" ...
 

Soutenons les victimes et leur famille. Les seules personnes qui doivent avoir honte sont les harceleurs. Brisons le silence, que nous soyons temoins ou victimes. Ce bouleversant documentaire devrait être diffusé dans les écoles, il pourrait permettre aux agresseurs d'ouvrir les yeux sur leur comportement, et aux victimes, de savoir qu'ils ne sont pas seuls et qu'il peut y avoir une solution.
 

En 1985, j'ai été harcelé en troisième pendant 1 an, en pension dans un collège privé peuplé de fils de bonnes familles. 1 an de coups, d'injures, de récréations réfugié aux toilettes. Depuis, j'ai appris le sens du mot résilience …
 

J'ai moi-même subi du harcèlement au collège. Ma famille l'a appris quand je n'ai pas pu justifier de la dégradation d'un jeu que j'avais ramené déchiré. A la suite de quoi ma famille a réglé la situation avec le collège et ensuite je n'ai PLUS JAMAIS EU A SUBIR QUOI QUE CE SOIT.
Si vous êtes dans cette situation, BRISEZ LE SILENCE ET PARLEZ EN A VOS PARENTS, ils sont là pour vous protéger ! Je suis moi-même maman maintenant et je peux vous dire que je ne laisserai jamais personne s'en prendre à mes enfants. Rien ne peut justifier de telles méchancetés, personne ne mérite de subir ça ! Si vous ne dites rien, si vous cachez tout ça, ils ne pourront malheureusement pas faire grand chose.
Je suis sûre que vous voulez que tout cela cesse : Il faut en parler, se faire aider.
 

Aujourd'hui j'ai 47 ans et en Cm2,
j'ai été harcelé par la directrice qui me traumatisé tous les jours, m'humilié, me faisait monter sur l'estrade tous les jours alors que j'étais très timide.
Cette année deCm2 å été traumatisante, elle m'a fait redoubler mon Cm2 et de nouveau avec elle!
Grâce à l'intervention de mes parents,  elle m'a laissé tranquille mais j'ai été très déprimée,  j'avais du psoriasis,  des verrues autour des yeux!
Bref, il n'y a pas que les enfants qui peuvent être méchants. ..
 

Témoignage touchant, il faut que cela cesse.
Ce reportage m'a remémoré une situation où au collège notre prof de musique a pris a parti la classe entière car un éleve au sein de celle-ci se faisait traité régulièrement de babouin. Cet élève a changé de collège à la rentrée suivante... Je ne comprenais pas bien l'ampleur de la situation. Je regrette d'avoir laissé faire certaines choses dans la classe...
 

J'ai aujourd'hui 31 ans. Un boulot, des amis, une vie sociale et des passions. Je parle fort, la tête haute. Je m'exprime, je cherche partout les bons mots.
Il faut que je montre à quel point j'ai un cerveau.
Après avoir rasé les murs, muette et transparente.
J'ai été insultée, niée, tapée, on m'a cramé les cheveux une fois, craché dessus une autre fois.
Le plus douloureux ? Lorsqu'un prof se trompait de prénom, appelait une autre élève par mon prénom. Et que tout le monde se poilait, parce qu'il avait osé la confondre avec moi.
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J'ai 41 ans et j'ai été harcelée toute ma scolarité. Encore aujourd'hui je fais des cauchemars de l'école. Surnoms : fils de fer , sac d'os ... etc Pour moi l'école a été un calvaire. Pas de copines toujours seule et un dégoût de l'école. Bravo pour ce reportage.  Depuis temps d'année rien n'a changé au contraire cela empire. La France est en retard de tout !!! Faites le nécessaire DES ENFANTS SE TUENT SE SUICIDENT A CAUSE DE LA MECHANCETE D'AUTRES ENFANTS !!!!  Plaintes non abouties ... INJUSTICE TOTALE
 

Je l'ai subi de l'école primaire jusqu'à la fin du collège. Je n'ai jamais rien dit à mes parents ni à mes sœurs aînées. C'est très dur d'en parler. On ne se sent pas compris.


Victime d'insultes et de moqueries de la part de toute ma classe pendant 2 ans au collège ,  j'étais terrifié le matin, j'ai pensé au suicide a de nombreuses reprises, j'ai essayé d'en parler a mes parent, au psychologue scolaire, personne n'a écouté mes appels au secours . Les professeurs étaient au courant de la situation mais ne faisaient rien, j'ai le souvenir d'une professeurs faisant demi-tour en me voyant me faire frapper a 5 contre 1. Le lycée m'a permis de tourner la page mais j'y repense souvent, 4 ans après je ne m'en suis toujours pas remis et je souffre aujourd'hui de phobie sociale et d’angoisses.
 

Ce reportage m'a bouleversée, il m'a ramené vers mes années collège, et je me rend compte que j'ai moi aussi été victime de harcèlement scolaire, encore aujourd'hui certaines images ou paroles me reviennent. J'ai deux filles qui viennent de rentrer au collège et grâce à ses témoignages je leur ai parlé de harcèlement et leur ai expliqué ce que c'était, que si elles en étaient victimes il fallait en parler et aussi de m'avertir si d'autres élèves en étaient victimes. Je pense que ce reportage devrait être diffusé dans tous les collèges et lycées.
 

Le harcèlement scolaire, je connais.
Dès l'âge de 9 ans, quand j'ai dû porter des lunettes à cause de ma myopie, les élèves m'ont mis à part et m'ont insultée parce que j'étais différente d'eux.
Je suis entrée dans un collège privé catholique et ça a empiré - qui plus est parce que j'étais bonne élève et fille d'ouvrier - les élèves me mettaient à part, je mangeais seule, quand je n'étais pas ignorée en récréation j'étais insultée et bousculée, mes affaires scolaires étaient volées ou détériorées dès qu'ils en avaient l'occasion sans parler des insultes et moqueries en cours.
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Je crois qu'un jour j'ai harcelé une autre élève. A l'école primaire j'ai insulté avec beaucoup d'autres élèves une des élèves de l'école. Puis au collège je me suis retrouvée victime, exclue de tous les groupes d'élèves. J'ai alors intégré un groupe d'élèves exclu, et en groupe nous aussi, tout s'est calmé, je n'étais plus seule et alors la place du harcèlement dans ma vie a diminuée. Aujourd'hui devant son reportage j'ai pleuré, j'ai été touché au plus profond de moi par cette souffrance, par cette violence.
Je demande pardon à cet élève, je n'étais pas seule mais ce n'est pas pour ça que je ne m'en veux pas !
Et je me redresse, je me relève et je me bats !
 

Merci pour cette page.
Harcelée moralement, agressée physiquement quasi quotidiennement par une bande de furies. Les professeurs, puis les CPE, puis le proviseur m'ont reçue, parfois ont aussi reçus mes parents.
Ils se sont contentés de "gronder" une des filles. Ils ont minimisé les faits. Ne souhaitant pas souffrir d'une mauvaise réputation ou être impliqué dans une "sale histoire", le lycée a tout fait pour m'empêcher de porter plainte.
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Harcelée et menacée de mort pendant un an, non seulement les professeurs n'ont pas agit, mais on remit la faute sur moi, car "les filles de 14 ans aiment les mauvais garçons"... A qui je n'avais jamais parlé et que j'evitais a tout prix. Pour "remedier" au problème, ils ont insisté pour me placer à coté de mon harceleur par la suite et l'ont déculpabilisé. J'ai depuis dévelloppé des crises d'angoisses importantes dans le milieu scolaire et dans la vie privée.
Aujourd'hui, il faut non seulement encourager les enfants victimes a parler, mais surtout les professeurs à agir!!
 

Des années de souffrances me reviennent et je regarde ce documentaire en pleurant... j'ai surmonté tout cela avec le temps mais 20 ans après je n ai rien oublié ni les actes ni les noms...  mais le temps adoucit la douleur, il faut être patient... cela nous renforce adulte
 

Bonsoir,
Le harcèlement n est pas nouveau. J ai 46 ans et je l ai subi au collège. J ai du me defendre tout seul. Cela m a rendu mefiant et agressif. Aujourd hui, bien des années après, je mène une vie normale avec ma famille dont deux enfants que je surveille de près (un au collège). Je fais beaucoup de sport et je suis ceinture noire de karaté et honnêtement, je préfère ne jamais pas me retrouver en face de ceux que j ai connu au collège ( même si j y pense parfois ), pour leur bien à eux....Aujourd'hui hui, on en parle davantage et c est très bien pour les victimes mais je pense que les moyens sont encore très insuffisant......
 

l'arrivée au college fut tout sauf plaisante.... je suis homosexuel. Cela fut deja en soi difficile a vivre car il y a 30 ans on se sentait seul et different, le sujet n'etant pas abordé comme maintenant, et lorsque les autres eleves se mettent alors à me traiter de "pd", de "sale pedale"....  tout devient simplement un veritable calvaire trop lourd a porter! 4 ans à supporter cela et l'arrivée au lycée, attendue comme enfin une liberation,  n'a hélas rien changé et 3 ans supplémentaires d'insultes.... puis vient enfin cette liberation avec l'acceptation de soi. Mon message aujourd'hui à ces jeunes harcelés: Courage, vous n'etes pas seuls et differents!!!! C'est eux, les harceleurs, les malades, pas vous!
 

Pendant la pause de midi, les enfants restent avec quelques dames de cantine, qui sont peu formées et ne font pas figure d'autorité auprès des enfants. Certains en profitent pour développer des sentiments de toute-puissance. Lors de ce temps de cantine, le harcèlement peut toucher son paroxysme.
 

Bonsoir,
En regardant ce reportage je me suis rendu compte du mot " harcélement scolaire" ne l'ayant pas vécu on ne se rend pas vraiment compte que sa existe . Pour vous dire, je me suis remémoré mes années colléges pour voir si il y avait quelqu'un dans mon collèges qui l'avait subi ... Enfaite c'est tellement pas médiatisé on est pas du tout informé par sa du coup.  Je pense qu'il faudrait en parler a l'école comme on parle des actualité en cours , par exemple comme on parle de la violences qu'on fait aux femmes  ( je me rappelle qu'on traitait des affiches publicitaires sur ce phénomènes ) fin je voulait témoigner ...
 

J'ai connu le harcèlement à l'école,moqueries,insultes,violences...
Parce que l'on pense, ou l'on est différent. j'étais moqué en classe où certains élèves m'avait remis une plaquette publicitaire sur la Formule1 recouvertes d'insultes, parce que c'est ma passion. 20 ans après, je faisais mes débuts en tant qu'officiel sur les Grand Prix de Formule1. Rien n'est perdu si l'on a suffisamment de force pour croire en ses rêves. Même si celà est terriblement difficile. Courage à tous!
 

Sans raisons, gratuitement et surement par jalousie j'ai subi du harcèlement scolaire. Aujourd'hui j'ai 38 ans et pourtant on n'oublie pas. C'est toute votre vie d'adulte qui se joue après cela. A l'époque le sujet n'existait même pas. Autant dire que je me suis murée dans le silence. Je me suis mutilée, droguée. Une thérapie plus tard et mes angoissent ont disparu. Le hasard veut que j'ai été intervenante dans le collège de l'un des enfants mentionné dans le reportage. J'y étais lorsque cet évènement tragique. J'étais effarée par ce que j'ai entendu de par les enfants et le corps enseignant.  Enfant je ne comprenais pas que les adultes ne m'aidaient pas. Adulte je ne comprends pas comment on ne peut pas intervenir. C'est une bataille qui ne faut jamais lacher.
Il n'y a pas de petit ou de grand harcèlement. Dés lors qu'un enfant, un ado subit violences, insultes, brimades etc... Il FAUT AGIR!!
 

mon fils est actuellement harceler a l'école ,il a complètement décrocher et ne veux plus allé a l'ècole,mercredi soir j'ai forcé pour qu'il fasse ces devoirs ,et quand je suis sortie de sa chambre ,il a fugué ,c'est un copain a lui qui la ramené a la raison et nous la ramené,et on a appris samedi ,par ces parents que mon fils leur a dit qu'il souffrait trop et qu'il voulait en finir ,c'est très dur d'entendre ça donc on est très attentif ,et surtout on lui dit que ce ne sera jamais la bonne solution, il faut absolument que les établissement fassent attention dans leurs mur
 

J'étais petit, un peu bouboule, mal fringué, des parents pas friqués, et pas la langue dans ma poche.. Bref pas le genre d'ado avec qui on a envie de traîner...j'ai été harcelé tous les jours pendant 2ans de collège et encore au lycée, ou les coups et les insultes pleuvaient. toute une bande de mecs s'étaient ligué contre moi. Ils ont réussi à m'isoler, et je passais le plus souvent mes récréations aux toilettes ou dans les couloirs peu fréquentés. Ils réussissaient même à me faire culpabiliser car malgré tout, j'essayais de leur plaire, de jouer avec eux au babyfoot d'où ils m'excluaient, au ping pong d'où il refusaient que je joue. J'essayais coûte que coûte de m'intégrer, et le pire, c'est que je voulais être des leurs...
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Ça a commencé quand j'ais 10 ans, j'en ai 35 aujourd'hui. Je pratiquais un sport en compétition en classe sport-étude et en club, autant dire que nous étions tous ensemble la semaine, en journée, le soir et bien sur les week-ends et pendant les vacances. Pendant 7 ans, j'ai été la victime de violence verbale .... Et physique parce que j'étais en surpoids et plutôt bonne élève. Jusqu'à me forcer a manger de l'herbe parce que j'étais une grosse vache.... Ma mère a essayé de me protéger, ça n'a fait qu'amplifier le harcèlement... Les adultes qui nous encadraient( professeurs, personnel administratif, entraîneurs sportifs) ont laissé faire, parfois même en riant.... Difficile de se construire dans ces conditions, et juste de s'accepter. A 17 ans, je suis devenue anorexique. Les critiques ont cessé... Enfin. Aujourd'hui, je souffre toujours de troubles du comportement alimentaires et je manque cruellement de confiance en moi. Je suis maintenant mère depuis quelques mois et j'espère de tout mon cœur que mon enfant ne fera pas l'objet de harcèlement et le cas échéant, qu'il trouvera de l'aide. En tout cas, moi, j'y serai attentive.
 

Je viens de voir ce documentaire de france 2. Et je me sens concerné par ce phénomène ayant moi même été harcelé durant mes années au collège. Celui ci n'était pas aussi poussé qu'il peut l'être aujourd'hui, car l'époque était différente, mais la problématique reste la même. J'espère que des changements sont en train de se faire car nous avons tous une responsabilité vis à vis de ce sujet de société. Et surtout si cela vous arrive, ne vous dissumlez pas, trouvez quelqu'un à qui parler, ne restez pas dans le silence car vous finirez toujours par trouvez une oreille bienveillante.
 

A l'âge de 12 ans en classe de cinquième, j'étais petit et gros. Des élèves de classe de réadaptation m'avaient pris comme tête de turc. Il me faisaient faire le cochon devant tout le monde dans la cour à quatre pattes, les surveillants me voyaient et ne disaient rien. J'ai eu le réflexe d'en parler à ma mère quand elle m'a posé des questions. Elle en a discuté très rapidement avec le proviseur qui a renvoyé les 2 garcons. Merci maman et merci le proviseur ! ! !
 

Je suis une survivante si on peut dire cela comme ça je viens d'avoir 28 ans et je me rends comptes que tout ce que j'ai vécu est encore là et me fait encore souffrir j'étais le souffre douleurs depuis ma plus petite enfance, que ce soit à l'école ou à la maison ce n'étais pas mieux.
J'ai subis parce que je suis grosse, que je ne suis pas comme les autres (lesbiennes) pas à la mode etc.
J'ai été taper, insulter et j'en passes beaucoup de détail, je ne comprends pas pourquoi cela existe encore alors qu'on est quand même au XXI ème siècle et qu'il serait peut-être tant de regarder comment va le monde et comment faire pour que nos futures enfants, petite enfants etc vive dans un meilleur monde que celui que nous avons en ce moment.
Merci en tout cas à l'émission même si sa ma fait mal de voir tout cela et que c'est dure car les larmes sont là et pas qu'un peu je peux dire que sa ma fait du bien de moins me sentir seule sur ce que j'ai vécu.