Anonyme témoigne

J'ai fini par partir, après 10 ans d'humiliations, de violence psychologique, d'isolement puis de harcèlements prix de mon départ...
7 longues années de procédures judiciaires... c'est là, la double peine, long chemin de croix qui abîme pour justifier, protéger les enfants d'une relation autant toxique que filiale, mais que la justice et divers intervenants de services sociaux tardent à comprendre.
Le pervers narcissique n'a pas de scrupules à détruire ses propres enfants, juste pour achever celle qui ose partir, il préfère tout détruire plutôt que tout lui échappe. Il est procédurier et dans la toute puissance, il a une telle capacité de persuasion, une telle capacité à vendre ses mensonges pour vérité auprès des juges, que la fragile victime doit prouver encore et encore, se justifier du calvaire vécu, sa frèle parole mise en doute systématiquement, tant la réalité est crasse, inimaginable pour le commun des mortels.
On ne protège pas les victimes... on doute d'elles, en première réaction...
Alors que si une personne a été contrainte de partir, c'est qu'il y avait urgence vitale, qu'elle n'arrivait plus a subir et se battre, un point de non-retour instinctivement ressenti...
ET là...la double peine, alors qu'elle est vidée, lessivée et doit commencer le combat pour exister, être proteger accepter et reconnue comme victime, préserver ses enfants dont on imagine que le père pourra resterreférent éducatif alors que lentement il cible également sa progéniture dès lors qu'elle atteint l'âge de la critique et de la rébellion...la casser, la soumettre, maintenir l'emprise.
La violence conjugale est une violence familiale, il serait temps de protéger les enfants.
Voilà 10 ans que je suis partie, je vais bien même si je sens que définitivement quelque chose est cassé en moi, je n'ai jamais pu réinvestir amoureusement une relation... l'idée même de conflit ou de désaccord me terrifie
Les maux sont inscrits dans les mots, marquage au fer rouge... pour les enfants aussi