Sonja témoigne

Je travaille dans un grand groupe de fournitures industrielles lyonnais, je suis la seule sur l'open space à avoir le salaire le plus bas à compétences égales avec mes autres collègues. Si je suis amenée à demander des précisions sur un dossier on me fait répéter mes dires en me rétorquant que l'on ne comprend pas ce que je dis. On m'adresse à peine la parole, certains ne se donnent même pas la peine de me saluer. Pourtant, je n'ai jamais été victime de racisme avant cela, c'est comme si on m'avait assigner à résidence. En fait, c'est on te tolère mais surtout tu ne dis rien. Un de mes collègue a osé me dire un jour que j'avais fait l'objet d'une discrimination positive cela m'a révolté. Je reste parce que j'ai besoin de travailler. En fait, certains politiques ont ouverts des vannes et les gens ne se gênent plus et tous les jours nous subissons, on nous pousse au communautaire mais si on n'est pas pratiquant ouvert envers les autres que fait-on, quelle est l'issue ?