Bonjour,
Mon fils en primaire souffre au quotidien de harcèlement du fait de ce qui est perçu par l'institution scolaire et donc par les enfants comme une différence (il a été identifié comme enfant précoce avec des troubles de l'attention). Il parle de sa souffrance, il l'exprime mais l'école est sourde à ce que qu'il nous dit. Nous tentons de l'accompagner et de l'aider à se construire dans cette différence et malgré le cadre hostile dans lequel il grandit en dehors de la maison. Nous sommes éberlués par le manque de moyens et de connaissance du corps enseignant face à ces enfants qui sont nombreux et sont en souffrance.
Ma fille a tout d'abord assisté à l'ostracisation d'une élève de sa classe en 4ème dès la rentrée, sans oser le dénoncer, de peur "d'y passer" ;
puis elle a commencé à s'élever contre cette pratique. c'était en janvier.
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Pendant les quatre années de collège, j'ai subi des insultes et moqueries.
Cela n'avait rien de méchant aux yeux des professeurs, puisqu'ils fermaient les yeux sur mon isolement, particulièrement en cours d'éducation physique...
Lorsque je restais toute seule dans un coin de la salle ou dans les vestiaires parce que dans une classe avec un nombre impair, on ne peut pas former des équipes paires pour la pratique de sport d'équipe.
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Au collège, sur 3 ans, j'ai pris des coups violents aux bras, un coup de genou au sexe, un coup dans le dos et des coups au ventre dans le plus souvent des cas. Ce n'était pas pour jouer, c'était du dézinguage, ou une manière de tester et de libérer ses hormones, ou de se venger car à deux reprises j'ai fait preuve d'une certaine « grande gueule », ce qui n'excuse en rien ces comportements très violents. Certaines de ces agressions étaient préméditées et la dernière a eu lieu en groupe.
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Mon fils a ete victime de remarques gratuites et mechantes de la part de son professeur alors quil etait en ce1. Il est dyslexique severe et ecrit tres lentement. Un jour alors quil essayait decrire le mot "vendredi" son professeur lui a dit en se moquant devant toute la classe et devant un autre professeur " v comme vendredi" pour lui epeler le mot alors que mon fils faisait ce quil pouvait. Les 2 professeurs se sont mis a rire. Il y a eu dautres moqueries, des paroles blessantes qui marquent un enfant (il a un poil dans la main). il ne voulait plus y aller, se trouvait nul, le professeur ne mettait pas en place les Amenagements. Un jour il avait 9 ans, il ma dit "maman je me sens vraiment mal dans ma peau". Jai eu peur. Nous lavons change decole. Aujourd'hui il manque terriblement de confiance en lui, lecole reste un lieu de souffrance.
Durant, la scolarité de la fille dans une école privé de bonne réputation dans le nord ma fille touts les jours a reçu des brimades des professeurs et de 2 ou 3 éléves ainsi que des parents et cela durant deux années en classe de CM1 ET CM2 c'est lors d'une sortie de la classe je devais accompagner les éléveset du directeur fût complice de cette méchanceté gratruite et là une maman me dit comment va fille car vraiment ils ne sont pas trés gentille avec elle car cela fait des mois que votre fille est en quarantaine de la part de tout le monde franchement j'ai cru le ciel allais me tomber sur la tête , j'en veux tériblement à tous ces professeurs qui n'ont pas au sérieux de cette histoire et malheureusement, ma fille reste encore très affectée ce jour.
Mon fils souffrant de "Dys" a été harcelé , humilié, insulté par sa maîtresse de ce2 sous le regard de tous les élèves de la classe....puis fut harcelé par les élèves pendant 4 ou 5 ans qui reprenaient les mêmes insultes que la maîtresses du Ce2.....
Et quand l'adulte insulte et harcèle des dizaines d'élèves durant 10 ans, les autres adultes de l'école se taisent........ L'enfant est un menteur, et l'adulte dit toujours la vérité!!!!! Cette maîtresse harceleuse vient d'être nommée directrice d'école !!!
Harcèlement ? Viol moral ? Intégrité à la personne ? Pour moi c'est la même chose et lorsque j'ai écris au ministre de l'éducation d'il y a 3ans pour signaler ce qui se passait et éventuellement aménager des jeux de rôles dans les classes de primaire, au cours desquels les enfants apprendraient leurs droits et les lois en vigueur lorsqu'on est attaqué, il m'a été répondu que le corps enseignant avait déjà toute une panoplie de mesures à sa dispo. No problem...et no comment !
Le documentaire ma bouleversée, et encore merci à France 2. Tous ce que ses ados, décrivait ma replonger et ya 10 ans.Victime de la 5 ème a la 3 ème j'ai l'impression que ça a durer très longtemps...Je passais mes récréations dans les toilettes,au cdi,infirmerie et je n'allait plus manger au self .Bref humiliations et tout le reste .Aucune aide scolaire, les professeurs ferment les yeux et donc cautionnent .Je me souviens d'une surveillante qui me voyait seule et en train de pleurer qui me disait demande à ta maman si elle pas vécu ça (tout en ce moquant de moi) comme si cette situation était génétique.Je pense que cette période , à fait de moi une personne très à l'écoute et très empathique et malheureusement qui n'a plus confiance en elle.Et les cauchemars revient de temps en temps par rapport a cette période. J'ai avancer dans la vie mais cette période fera toujours malheureusement partie de ma vie.
Contractuelle à l'education nationale,je suis harcelée par une principale, personne ne dit fait rien, le rectorat ferme les yeux, je porte plainte pas d'enquête! il n'y a rien fait à l'éducation nationale, ils nient tout et tous mes postes sont bloqués!!!une honte!!!!
A son entrée en 6eme, mon fils a été harcelé par ce qu'il pensait être son meilleur ami depuis des années.
Moqueries sur notre situation sociale ( je venais de perdre mon travail) durant la récréation elles se sont accentuées et étalées durant les cours.
Je n'ai rien vu durant plusieurs moi mais en janvier mon fils a laissé un message sur Facebook annonçant son intention de mettre fin à ce calvaire en se suicidant.... L'affaire a été minimisé par le corps enseignant et la direction de l'établissement !
Un suivi psychiatrique et psychologique a été nécessaire pour que mon fils se reconstruise et trouve la force de faire face au quotidien... Car il n'y a pas eu de changement de classe.. Il a donc termine son année aux côtés de ses bourreaux! les gamins sont restés impunis . Le harcèlent' est malheureusement encore non reconnu....
Je suis assistante scolaire dans plusieurs établissements... J"ai une formation sur le harcèlement et suis habilitée à proposer des interventions sur ce sujet.. Je n"ai pas voulu regarder votre emission tant ce sujet me brasse...
Une jeune fille s"est fait harcelée dans mon etablissement (moqueries, prises de photos sur snapchat, insultes sur ASK...) depuis septembre 2014. J ai appris sa situation par hasard.. Toute l"equipe educative était au courant de la situation...
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Ma fille de 11 ans est en classe de 5ème, ses camarades se moquent d'elle en permanence en l'insultant d'intello, lui prennent ses affaires scolaires et les jettent en classe et c'est ma fille qui se fait réprimander, la bouscule dans les escaliers de l'établissement ou dans la cours. Malgré plusieurs appels au chef d'établissement il se défend prétextant que c'est peut être ma fille qui fabule. Pire encore, les professeurs se vengent sur ma fille suite au passage de son frère où cela s'est très mal passé.
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Ma fille a été harcelé en troisième, sous les conseils de la cellule harcèlement de l'académie, la seule solution a été de la garder chez nous les deux derniers mois de cours ! Une honte.La réponse de l'établissement : on ne va pas perturber ces deux harceleuses avant le brevet !!!! Une honte !!!! A quand une loi contre ce fléau !! La réponse de la justice : pas de poursuite car aucune loi contre ça !!!!
Merci à Nora Fraisse d'essayer de faire bouger les choses .Honte aux chefs d'établissement qui sont dans le déni du harcelement et qui culpabilisent les enfants et parents . J'en parle en connaissance de cause puisque grand mère d'une enfant cyber harcelée et actuellement phobique scolaire .Quand se décidera t'on a faire quelque chose de concret au niveau deĺeducation nationale ? Suffit les paroles ,passons aux actes.
Je ne vois pas de témoignage d'instits ou de profs qui se sont faits agressés et/ou qui ont subis un harcèlement de la part des élèves et qui de plus n'ont jamais reçu le moindre soutien de leur hiérarchie!!!
Je m’appelle Gabrielle, j’ai 15 ans et je fais partie, comme tous ceux qui ont eu le courage de témoigner, des millions d’enfants harcelés à l’école. J’ai été harcelée physiquement et moralement au collège durant 3 ans, de la 5ème à la 3ème. J’étais en sport étude danse. Mes bourreaux qui étaient des jeunes filles de mon groupe de danse n’ont jamais été sanctionnées ni par le collège ni par mes professeurs de danse malgré les différentes interventions de mes parents. Et j’ai du passer trois années consécutives dans la même classe qu’elles, et elles en ont profité pour mettre contre moi d’autres personnes de ma classe et du collège. J’étais seule, mise à l’écart. Je n’avais jamais osé en parler jusqu’au jour où mes parents ont découvert des bleues, des traces sur mon corps et avaient remarqué que mon comportement avait changé. J’ai été hospitalisée en état d’épuisement total… Suite du harcèlement dont j’ai été victime, je suis aujourd’hui anorexique-boulimique. Toute cette accumulation de faits m’a conduit il y a 3 mois à faire un geste de désespoir : j’ai tenté de mettre fin à mes jours en avalant 3 boites de médicaments… Aujourd’hui je suis au lycée en 2nde et l’une des jeunes filles qui m’a détruite se trouve toujours dans le même établissement que moi…
L'année dernière, ma fille, était scolarisée en classe de 3ème dima et un soir après les cours, 2 grands qu'elle ne connaissait pas, de classe 1ère l'ont attrapée dans l'escalier qui monte à l'internat pour l'embrasser de force. Quand elle a hurlé, l'un s'est arrêté ses assis sur le palier et a regardé l'autre continuer à l'embrasser de force. Il lui a tiré les cheveux pour l'obliger à redescendre les marches et l'empêcher d'aller vers la surveillante d'internat. Elle a réussi à se dégager en se débattant comme elle a pu. J'ai rencontré le directeur d'établissement : "c'est une blague de potache"
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mon harcèlement a commencé bien avant le collège, dès l'école primaire. c'était déjà les insultes mais surtout la mise à l'écart systématique qui m'a peu à peu fait perdre confiance en moi. Fragilisé, j'ai retrouvé au collège les même harceleurs et ils se sont déchainés dans l'indifférence total des profs (malgré les insultes en cours) et de l'encadrement (CPE, etc..)
Il y a encore beaucoup de travail d'information et de formation à faire auprès du personnel scolaire. Ils sont encore dans le déni. J'ai signalé un cas de harcèlement en tant que témoin et je n'ai pas été écouté. (soit disant que ça n'existe pas et que j'inventais)
Ma fille aussi a été harcelée en primaire puis au collège, même encore cette année. J'en ai parlé au professeur principal il m'a dit qu'il s'en occupait qu'il connaissait les harceleurs et que le nécessaire allait être fait, mais que ça prenait du temps. Les professeurs sont responsables du harcèlement, les surveillants ainsi que les directeurs ou directrices des établissements scolaires. Ils voient ce qu'il se passe mais ne font rien. Ils sont responsables des suicides de tous ces malheureux enfants comme Marion, Matéo et tant d'autres.
Je tiens à témoigner de la difficulté à dénoncer le harcèlement à l'école et du manque de professionnalisme encore d'actualité. Cela fait toujours beaucoup de dégâts malgré ce qu'il a pu être dit par la ministre de l'éducation nationale. Mon fils, entré en 6ème, a tenté de dénoncer le comportement de certains enfants sur un garçon de sa classe.
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Professeur, ce reportage m'a beaucoup touché. Parce que ce sont pas des jeux de gamins , comme on le dit trop souvent.
J'aimerais que vous partagiez ce témoignage pour que sorte de l'ombre la honte injustifiée infligée à mon fils, malmené, harcelé par une "institutrice directrice " dans la toute puissance, qui ne supporte aucune remise en question du système imposé au sein de SON établissement ( nous sommes UNE famille =tout le monde est prié de s'embrasser) prônant une FUSION malsaine et déplacée, au risque de la confusion...
Partager pour qu'il revive un peu dans la cœur des lecteurs, pour que son calvaire soit connu entendu ici en Belgique.
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je suis la maman de morgane ! ma fille c'est fait harcelé moralement et physiquement pendant 2 ans sous les yeux des enseignants et du directeur personne n'a été la pour elle, ils ont fermé les yeux .
On sait moqué d'elle car ma fille a une maladie de peau puis on l'a insulté, frappé ( par 3 petites filles de sa classe) jusqu'à l'insulté en classe , ma fille n'avait pas le droit de se coiffé d'une façon puis de s'habillé avec des marques, je me suis battu avec l'école mais aucunes sanctions pour les harceleurs .
Durant la période du collège de la 6e à la 4e j'ai été harcelée par mes camarades de classes. Je me faisais lyncher, insulter et mépriser. Je ne leur avais jamais rien fais, je pense que le fait qu'à ma rentrée de 6e mes cheveux soient très courts (je suis une fille) leur a causé problème très longtemps. A la rentrée de ma 3e, j'ai complètement changé d'apparence et de comportement (je ne me laissais plus faire du tout), certains ne m'ont limite pas reconnue et subitement ils ont totalement changé de comportement vis à vis de moi. Cette année je suis entrée en seconde, tout vas beaucoup mieux même si je peux encore recevoir une remarque désagréable de temps en temps par des personnes qui ne m'aiment pas (et réciproquement), je me sens beaucoup mieux.
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Mon fils a subit le harcèlement en primaire de l'ensemble de ses camarades sous l'oeil tout à fait indifférent de sa maitresse...Sa différence??? Avoir sauté une classe...Pire au collège, le harcèlement se poursuit...Et puis grâce à l'intervention d'une surveillante, enfin cela s'arrête...
Mais toujours dans son école, les cas de harcèlement se poursuivent ...Mais rien ne peut arriver dans notre bonne banlieue du 78!!!!!
MA FILLE LEA,12 ANS VIT DU HARCELEMENT SCOLAIRE.QUAND J'AI ALERTE LE COLLEGE JE SUIS PASSEE POUR UNE MAMAN QUI COUVAIT TROP SON ENFANT.HIER MON ENFANT A ECLATE EN SANGLOT EN COURS DE GEO ET A PARLE DE SUICIDE.LE PROBLEME EST ENFIN RECONNU ! LEA A ETE TENU A L' ECARD DE TOUTE LA CLASSE PENDANT DES MOIS !
J'ai 50 ans, c'est l'institutrice qui m'a harcelé l'année durant, dyslexique, elle ne supportait pas mes fautes d'orthographe et, s'est moqué de moi toute l'année scolaire, les autres enfants prenant modèle sur l'instit, j'ai vécu un enfer . je n'ai rien dit a mes parents car à l'époque si l'instit disait quelque chose il avait raison.
ma mère l'a appris j'avais 20 par une de ses collègues de bureau, j'ai découverts à ce moment que les gens parlaient et que cela se disait.. Ma mère a été colère contre moi de ne rien avoir dit. Même 12 ans après cela vous poursuit encore. Vous vous construisez avec ça, et même à 50 ans on se sent coupable, et on a pour réaction instinctive de se dévaloriser au moindre désaccord avant même d'avoir analysé la situation.
Je suis surveillante dans un collège, en tant que surveillant nous sommes le personnel le plus proche des élèves car nous ne sommes pas dans une relation d'enseignement ou de service, mais dans une relation quotidienne dans leurs moments de VIE D'ENFANTS (cantine, récréation...). Au bout de 6ans de service les surveillants sont remercier et de nouveaux arrivent sans expérience. Je pense que cela doit changer! Des surveillants expérimentés sont plus à même de repérer le harcèlement scolaire par leur connaissance des enfants, certes ce n'est pas la solution qui pourrai éradiquer ces actes mais cela serai un bon debut . Toutes mes pensées vers ces familles.
Mon fils a été opéré d'une fente labiale à la naissance. Tout est rentré dans l'ordre, il ne reste qu'une petite cicatrice à peine visible. En maternelle et primaire tout s'est bien passé. Quelques temps après son entrée au collège, je l'ai vu changer, pensant tout simplement qu'il devenait grand et qu'il avait son petit jardin secret. Puis il a commencé à me parler de la mort : "Quand on est mort, on est tout seul ? Quand on est mort, on n'a plus mal ? Quand on est mort, on doit être tranquille ?"J'ai creusé, mais il restait silencieux. Je ne me suis pas trop inquiétée. Puis il a été pris d'un torticolis. Une semaine, deux semaines... Scanner, IRM. Rien, les médecins m'ont dit qu'il simulait peut-être.
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Bonjour, Je suis la Maman de M qui a aujourd'hui 13 ans et demie. Elle a été victime de harcèlement scolaire en classe de CM1-CM2. C'est une "camarade" de classe qui était leader, manipulatrice et qui a fait le vide autour de M, la menaçait, l'insultait. Puis un jour, M n'a plus supporté son isolement, ces primades, elle s'est strangulée avec son écharpe pendant une récréation. Une de ses camarades l'a vu et a informé le corps enseignant. M a été transportée à l'hopital pour enfants et ce pour une période de 15 jours, non pour des maux physiques mais psychologiques.
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Bonjour,
je suis maman de 2 filles (8 ans et 13 ans) et je connais déjà le harcèlement..... Ma fille de 8 ans a subi du harcèlement en première année de maternelle (elle se faisait frapper, on lui tirait les cheveux, on lui disait qu'elle était moche etc....) elle était toujours malade. Evidemment à 3 ans 1/2, un enfant a du mal à exprimer ce qu'elle subit à l'école et le jour où elle s'est confiée, je suis allée à l'école en parler avec sa maitresse mais 'on m'a dit que c'était l'apprentissage de la vie !!!!!!!!!
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Je suis maman de Valentine, qui a été harcelée du Cm2 a la 4ème. Nous l'avons ensuite changée d'établissement scolaire . Elle a été humiliee pendant des mois, sans que nous le sachions.Le pire est que le harcèlement a été demarrė par son institutrice de cm2, qui avait pris ma fille comme tête de turc et remonté tous les gamins contre elle. Des réflexions incessantes, des humiliations, sans que Valentine ne nous parle, par peur de représailles. Nous avons découvert le pot aux roses par sa petite sœur de 8 ans, dont l'institutrice etait absente, qui a été dispatchée dans la classe de sa soeur et qui nous a raconté des scènes incroyables le soir. Nous avons écrit a l'academie, au rectorat... Sans aucune réponse de leur part. Seul le directeur de l'ecole nous a entendu, nous informant qu'il était au courant car l'institutrice etait coutumière du fait!!! Ma fille a dû suivre une psychothérapie chez un psy pendant plusieurs mois....sans qu'elle retrouve confiance en elle. Et l'institutrice est encore en poste. Elle continue d'ailleurs son harcèlement aupres d'autres enfants.
Notre fils est dyslexique. Suivi depuis l'âge de 6 ans par une orthophoniste suite à des difficultés de lecture (la fameuse méthode globale), cette professionnelle ne nous a jamais indiqué que notre fils était dys (nous l'avons su après consultation à l'hôpital Necker). Pendant ce temps, à l'école, cela n'allait pas, les professeurs des écoles reprochant à notre enfant de ne pas assez travailler (alors même qu'il y passait ses mercredi après-midi, samedi et dimanche sans résultat).
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Ma fille a 10 ans... Les faits se sont passés il y a 1 an 1/2. Son harcèlement a duré 6 mois et heureusement je m'en suis rendu compte. On la traitait de "sale blanche", "sale blanche-neige" "sale raciste", car une bande de gamins avaient décidés qu'elle était... Raciste ! Sa vie a été un enfer... (Paris, 5ème arrondissement). J'ai alerté l'institutrice, le directeur à plusieurs reprises. Ma fille rentrait de l'école en larmes... Rien n'a été fait. J'ai pris rendez-vous avec l'inspecteur d'académie, on m'a conseillé d'aller voir un psychologue... J'ai alerté aussi l'association de parents d'élèves qui ne m'a jamais répondu... À la 10ème demande de rendez-vus sans succès, le directeur m'a dit entre deux portes: "si vous avez un problème, allez porter plainte au commissariat"... Le lendemain même, j'ai appelé une école privé en urgence pour la changer d'école... Ça va beaucoup mieux... Ma fille travaille à nouveau et ne pleure plus... Mais le harcèlement continue sur les réseaux sociaux, je suis extrêmement vigilante d'autant que la bande de gamins qui s'est acharnés contre ma fille vont se retrouver dans le même collège à la rentrée prochaine. Et elle a très peur... J'avoue que moi aussi. Je suis scandalisée par l'attitude du corps enseignant....
Je travaille en Mission Locale, association d'insertion pour les jeunes de 16 à 25 ans. J'ai été conseillère pendant 10 ans et depuis 6 mois chargée de projets. Pendant 10 ans, j'ai accompagné beaucoup de jeunes et beaucoup ont évoqué un mal être durant leur scolarité .... un nom de famille difficile à porter (BATARD) ... un physique pas flatteur ... un handicap dont il est facile de e moquer ....
Bref, des jeunes /scolaires qui souffrent, des parents qui souffrent, eux de ne pas savoir comment aider leurs enfants ... vers qui se tourner ????
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Futur professeur des écoles, ces témoignages m'ont extrêmement touché. J'ai réellement envie que les choses changent. Je veux être formé pour réagir à ce genre de situations.
j'en appelle à la conscience de chacun ; chaque année dans les classes, il y a une "tête de turc".... il y a des harcelés et des harceleurs ; que faire quand le harceleur est le propre instituteur de votre enfant ? quand on ne se sent pas aidé, il y a une faille ! les adultes doivent protéger, l'école doit être une référence.
Le processus de harcèlement s'observe partout. Les adultes qui harcèlent dans les entreprises sont soutenus dans la grande majorité des situations par l'entreprise et toutes les victimes doivent partir en arrêt de maladie ou déplacés. Dans l'école c'est encore pire car les élèves sont harcelés dans leur période de construction. Il n'y a pas de phénomène de harcèlement sans les complices qui forment un groupe autour de la victime et isolent la victime. Il est temps de former les élèves à la communication bienveillante et citoyenne. Pourquoi pas 2 heures de cours par semaine de formation envers les élèves.? Cette formation devra être dispensée par des professeurs ou professionnels volontaires et formés aux phénomènes de violences morales et physiques. J'ai vraiment confiance en Madame la Ministre. Étant expert sur les phénomènes de violences, je me propose de participer à ce grand chantier pour diminuer la violence à l'école.
J'ai été harcelé au collège et ce jusqu'en seconde où au bout de deux mois d'études j'ai quitté le système scolaire pour aller vers le CNED.
Quelques professeurs ont essayés d'en parler. J'ai eu des horaires aménagées afin de pouvoir avoir un suivi psychologique extérieur, mais cela n'a pas vraiment fait améliorer les choses.
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J'ai eu à connaitre des cas de harcèlements dans une classe, un petit groupe de "grands courageux" s'en prenait à des jeunes plus fragiles.
Nous avons été alerté par une famille, j'ai été averti par ma hiérarchie de la situation. J'ai surveillé de prés.
Ces jeunes ont étaient vite attrapés, le premier réflexe, a été de dire, mais c'est pas grave, c'est un jeu, on fait rien de mal.
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Je suis en lycée agricole et je reçois chaque année un nombre toujours plus nombreux de jeunes qui ont subi au collège des brimades, du harcélement et également un ostracisme social extrêmement destructeur.
Cette situation doit être prise en charge par les équipes dès les premières semaines pour commencer à lever les angoisses et permettre à chacun de trouver sa place. Ce suivi est plus facile dans des petites structures et nécessite de considérer cette question comme prioritaire et constitutif du travail educatif. Comment faire quand il y a 3 surveillants à mi temps dans un collège pour tout assurer; pas d'infirmière.. Ces dernières années, le rôle des téléphones portables et des réseaux sociaux a fait exploser le nombre d'incidents. L'école doit gérer les conflits sur ces réseaux sans avoir accès aux messages et sans moyen d'y intervenir. Seuls les parents peuvent le faire; beaucoup n'osent pas jouer leur rôle de contrôle, certains n'y comprennent rien et très peu de famille en expliquent les règles à leur enfant. Les parents s'opposent souvent à une intrusion de l'école dans les abus de téléphone et les rappels à l'ordre sur les réseaux sociaux; Par contre quand les équipes permettent aux élèves, tous, les harcelés et les autres de parler de leur histoire et de leurs problèmes, alors on voit vite la parole se libérer et on se rend vite compte de la grande solitude de ses jeunes.
J'ai déjà fait face à des cas de harcèlement. J'ai demandé aux parents de porter plainte et ai puni les élèves concernés en accord avec le chef d'établissement. Des parents de harceleurs ont fait des lettre pour dénoncer mon zèle. Mais ma satisfaction malgré ces inconvénients, est que dans les cas que j'ai eu à gérer le harcèlement se soit arrêté. Aujourd'hui, je mise sur la prévention dès le sixième en discutant avec les élèves des dangers des réseaux sociaux et de la nécessité de protéger son identité. Mais il faudrait plus, c'est sûr.
Si, Madame la Ministre , il existe des personnels indifférents et des méthodes, c'est vrai, il en existe plusieurs, mais pas des centaines. Dommage que Vous vous efforciez de diluer les propos et les résultats du seul professeur qui fait quelque chose por trouver des solutions.
Où sont les professeurs principaux des collèges, ceux qui sont en contact direct et fréquent avec leurs élèves? Le principal devrait-il s'occuper de centaines d'élèves, tandis que le professeur principal de la classe peut suivre le comportement de ses trente élèves..
Toute mon admiration, en tant qu'enseignante à la retraite, pour le professeur de philosophie invité sur votre plateau!
Je suis agent de lycee et cette émission donne encore plus de poid a ma conviction profonde que les adultes, TOUS les adultes se doivent de jouer leur rôles d'adulte en permanence auprès des jeunes. Ne pas tolérer les mots tels que connards, encules, putain .....qui s'échangent, même sans harcelement. Intervenir sur tout comportement qui n'a pas sa place dans un établissement puplic. Intervenir, ne pas fermer ses oreilles, intervenir, ne pas fermer ses yeux, intervenir , ne pas avoir peur, intervenir, être un homme , une femme digne . Intervenir et offrir à nos jeunes le miroir de la dignité.
je suis CPE en lycée agricole. j'ai inscrit à cette rentrée scolaire 2 jeunes filles victimes de harcèlement (2 jeunes qui avaient du changé de collèges 2 fois en 3ème) une fois les démarches faites, elles ont découvert que leurs bourreaux étaient inscrites dans la même classe . En voyant la peur des gamines et la réactions violents des familles nous avons agis rapidement:
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Ma fille est détruite, la proviseur savait et s'est battue contre nous !, certains professeurs et surveillants ont vu, entendu sans rien dire. Le Directeur d'académie savait et n'a rien fait pour elle. Ce n'est en rien un manque de formation mais bel et bien du laxisme du corps éducatif, ce qui ne fait que renforcer le harcèlement de l'élève. 9 mois de démarches en vain. Mattéo partait quand ma fille subissait, je pense souvent à lui. Pensées à ses familles ....
Contrairement aux autres témoignages que j'ai lu, le miens n'est pas lié à un harcèlement entres élèves. J'ai été harcelé moralement par mon professeur de français en 5ème a l'age de 12ans . A cette époque le français était la matière ou j'avais le plus de difficulté. Pendant le premier mois de l'année rien d'innormal s'est produit, mais au fur et à mesure que les controles passés mes notes ne faisait que empirer, en quelque mois j'étais passé de 12 à 8 . Chaque controle que mon professeur me rendait un commentaire oral l'accompagné " toujours aussi mauvais " ou bien "je sais que tu n'y arriveras jamais".
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Ma fille ne parlait pas beaucoup en classe était timide du à différentes maitresse qui l'accueillait le matin en gueulant et depuis sa 1 année de maternelle. Elle a changé suite à son entrée a l'école et perdait sa joie de vivre un peu plus chaque jour. Elle était devenue la bête noire des maitresses. se faisait taper en cours de recréation mais les instits l'avaient prises en grippe du à sa timidité et de ce fait la laissait se faire taper.
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Je suis CPE. Témoin de harcèlement "forcément". J'entends beaucoup dire qu'il faut des "outils".
Il faut avant tout la volonté de ne pas nier ce qui se passe. Agir lorsque l'on est témoin de brimades ou lorsqu'un "élève" vient se confier. Ce n'est pas un problème d'outils, c'est un problème de volonté et de DEVOIR professionnel.
On peut ne pas savoir comment traiter le problème, mais en tant qu'éducateur et professionnel on se doit de réagir et ne pas banaliser. Le mamouth est lent à se mettre en route !
On s'est moqué de moi depuis l'école primaire jusqu'au lycée parce que j'étais en surpoids et que j'avais des centres d'intérêt qui n'étaient pas tout à fait ceux de mon âge. J'ai passé mon enfance et mon adolescence à ne pas avoir d'amis et à être victime de sales tours (de la colle sur le sweat de marque que mes parents avaient payé très cher, de la colle sur ma chaise, entre autres). Je n'en parlais pas à mes parents, ou très peu, à l'époque on trouvait presque ça normal.
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Que fait le corps enseignant?
C'est une honte !
Pourquoi laisser des enfants arriver au desespoir, au suicide ? Parce que en France on n ose plus parler de sanctions, le pere de Mateo avait raison, ce n est pas au harcelé à quitter l etablissement mais à l harceleur à en être expulsé. Et les dirigeants et enseignants ont une enorme resposabilité dar ils en peuvent las ignorer ce qui arrive mais ils préfèrent ne pas voir pour avoir la paix.
Si je suis éducatrice scolaire aujourd'hui, c est sans doute en partie parce que j ai été victime de harcèlement, du primaire à la 5eme dans l indifférence générale. Mise à l'écart, insultes, moquerie, dégradation de mes affaires, de mes vêtements, menaces... Ceux à qui j en veux toujours aujourd'hui, ce sont les adultes, cpe, profs, qui n ont rien fait, qui ont même encouragé, qui ont excusé et légitimé, par exemple cette cpe qui m'a dit qu on ne mettait pas une jupe quand on était grassouillette et que c'était donc un peu normal que les autres se moquent.
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Aucun directeur d'établissement?
Ils doivent être aveugles et sourds ou peut être lâches.
Je suis personnel d'encadrement et je constate que nous sommes dans une institution archaïque incapable de reconnaître la souffrance de élèves. Elle me fait penser à la médecine qui a longtemps ignoré la souffrance des patients, plus encore des enfants. De fait, on ne fait rien. A croire que la souffrance est une mal nécessaire pour grandir.
Bonjour, je suis future professeur d'anglais. Je regrette le fait que nous n'ayons aucune formation (ESPE) en ce qui concerne les élèves harcelés, pour pouvoir les repérer, les rassurer et ainsi les aider. La parole est tellement importante! Il faut que l'on soit formés à repérer, écouter, aider. Bon courage à toutes et à tous! Et soyons TOUS vigilants et attentifs!
Cette émission m'a rappelée que moi aussi j'ai été harcelée pas par les enfants mais part la maitresse de cm2 aujourd'hui j' ai 67 ans mais je n'ai pas oubliée
Le harcèlement, ça peut aussi venir de la part des profs: un garçon dans la classe de mon fils, en CE1, s'est retrouvé les pieds scotchés à sa chaise parce qu'il était trop "remuant". Un peu fort physiquement, il se fait traité de"lent" tous les jours... Le prof prenant les autres enfants à témoin! Ils ont 8ans!!!
C'est de l'ABUS De POUVOIR. La directrice ne dit rien, les parents de cet enfants n'osent plus se plaindre tant ils ont peur des représailles... UNE HONTE. Ces harcèleras sont des faibles.
Etant prof, je suis scandalisée par la réaction de certains "professionnels" de l'éducation qui couvrent ces pratiques abjectes !!! L'école doit être et rester un lieu d'apprentissage, de savoir et elle n'est pas en dehors des lois de la République !!!!!! C'est curieux, j'en parlais avant les vacances avec mes élèves, après l'étude d'un texte évoquant ce phénomène. Ce reportage va venir étayer mes propos et parlera bien mieux que moi de ce fléau arrivé chez nous depuis des années. Merci à des documentaires chocs de ce genre car ils aident à faire avancer les choses, merci aux enfants harcelés et à leurs familles car ce n'est pas facile de raconter des années de souffrance au quotidien, merci aux parents qui ont vécu l'horreur de perdre un enfant à cause de la stupidité humaine de trouver la force de témoigner ... ne baissons pas les bras et souvenons nous que la sécurité de tous est la responsabilité de chacun ... surtout lorsque l'on est un adulte référent au milieu d'enfants dont on est responsable. Quand aux enfants harcelés, surtout parlez-en, un adulte vous entendra forcément.
j aimerais insister sur le fait que le harcèlement scolaire existe aussi en primaire et que le corps enseignant prend le problème à la légère !
Ancienne directrice d'école, je peux témoigner des faits suivants
Manque de formation et d'écoute des enseignants pour aider les élèves fragilisés par l'harcèlement scolaire qui malheureusement existe dés la maternelle
Émission d'infrarouge sur France 2 est un réel cri d'alarme
Quand va t on parler du harcèlement des profs sur des élèves ? Combien se permettent de dire des horreurs aux enfants?
Heureusement qu'on a vécu au Canada pout pouvoir le nommer et soutenir notre fils durant sa partie de collège en France! La bas c'est inscrit et on réagit tout de suite. Il y a un travail aussi pour créer de la cohésion entre les enfants et les éduquer sans les monter les uns contre les autres. Cela limite d'autant plus les envies de harcèlement car on va chercher en chacun ce qu'il y a de mieux pour ne pas laisser prise aux autres sur ce qui va moins bien
Je suis française immigrée en Australie depuis longtemps et institutrice la bas. La méthode dont parlait l'intervenant dans l'émission infrarouge fonctionne vraiment! Moi même victime de harcèlement en 6eme, nous avons tous le devoir de nous responsabiliser pour nos enfants, pour notre société.
J'ai été humilié pendant toute une après midi par mon instit à 6 ans. Elle m'a mit sur l'estrade, ma jeté des cubes à la figure en me disant "joue avec les cucubes" et c moquer de moi avec mes camarades de classes. J'en est été traumatiser et mes camarades de classes qui ne m'aimaient pas beaucoup je croix, ont continué. Je ne sais pas si les choses aurait été différentes sans ça. Mais après c'était pire. J'ai garder les même camarades de classes et du CP au CM1, ils m'ont détruite.
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Enseignante en lycée professionnel, j'ai soutenu une élève qui a tenté de se suicider et dont les plaintes de harcèlement ont été tues. J'ai également temoigné à la gendarmerie pour une élève qui a été frappée par un camarade. Trop de professionnels taisent des manifestations courantes de harcèlement. Osons prendre la parole !
Je suis enseignante en lycée pro,j'ai été très sensible à tous vos témoignages, votre analyse et votre lucidité, vous les jeunes et les parents. c'est une émission qui marque.
.Je pense que le cyber harcèlement ajoute une dimension plus vaste , ingérable et une violence sans limite à une situation que l'on veut souvent tenir cachée.
Je lutte au quotidien contre ces mots vulgaires que certains ados considèrent banals et Merci pour votre émission.
On a institutionnalisé le silence à l'école, car dénoncer des problèmes pour un chef d'établissement, c'est nuire à sa carrière. Les chefs d'établissement scolaire sont en pleine concurrence. La réputation de leur établissement est également conditionnée par le nombre de problèmes soulevés.
Je suis enseignant, je sais tristement de quoi je parle."juste pour rire"...et je veille au mieux à détecter les souffrances potentielles; je me sens proche de vous tous. MERCI.
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Le collège, particulièrement, est un endroit terrible, une jungle dans laquelle règne la loi du plus fort. Je suis enseignante en collège et suis révoltée de l'attitude d'indifférence et de minimisation de certains actes, qui existe nt bel et bien et qui peuvent passer pour bénins si on ne s'y attarde pas et si on ne reste pas vigilant car pris dans une routine. Je passe régulièrement , comme ces parents, pour une 'emmerdeuse' qui dramatise, aux yeux de collègues ou de la direction!! Les remontées d'incidents ne sortent que rarement de l'établissement sauf quand il y a dépôt de plainte ou gros souci car là on demande des comptes au chef d'établissement.
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Pas besoin d'attendre le collége pour être harcelé et être confronté à l'indifférence des enseignants qui sont pourtant aussi là pour protéger nos enfants.
Mon fils a été harcelé de la maternelle à aujourd'hui. Il a un QI trop élevé (140), il a trop de connaissances, un langage trop riche, alors ces "trop" ont justifié qu'il soit humilié, frappé, racketté, affublé de surnoms débiles, exclu des jeux...
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Enseignante en collège public ("zone sensible") depuis plus de 15 ans, je suis désabusée face à ce qu'est devenue l'Ecole. Un lieu qui concentre toute la violence de la société et qui se voit démuni de moyens (humains et financiers) satisfaisants.
Comment faire valoir un discours et des valeurs à l'exact opposé de ce qu'assènent les médias et de l'exemple que montrent les personnalités publiques (politiques, artistes...)? Comment réussir à rendre sensible à la finesse d'esprit un groupe de jeunes abêtis par les propositions culturelles grand public et les influences faciles des réseaux sociaux?
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Merci pour votre émission.
On a institutionnalisé le silence à l'école, car dénoncer des problèmes pour un chef d'établissement, c'est nuire à sa carrière. Les chefs d'établissement scolaire sont en pleine concurrence. La réputation de leur établissement est également conditionnée par le nombre de problèmes soulevés.
Je suis enseignant, je sais tristement de quoi je parle.
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J'ai été très sensible à ces témoignages poignants. Quel courage! Je suis jeune professeur et n'aspire qu'à la bienveillance envers chaque élève, chaque enfant qu'on vient à me confier. Sachez que vous n'êtes pas seul.
Je suis maman et professeur de lycée. Mon fils Pierre a été victime de harcèlement en primaire. Heureusement, il s'est toujours confié à nous et nous avons alerté son instituteur et le directeur de l'école à plusieurs reprises. Ils n'ont jamais mesuré l'ampleur de la souffrance de notre fils. Son instituteur m'a dit à la suite d'une énième discussion à ce sujet: "Votre fils doit apprendre à être plus humble: il a toujours le doigt levé en cours." Notre fils est un enfant précoce.
Par contre, nous avons eu la chance de le mettre dans un collège où l'équipe enseignante la CPE étaient extrêmement vigilants et ont su réagir à la moindre alerte. Du coup, les années collège de notre fils se sont bien passées. C'est maintenant un ado épanoui et heureux, enfin.
Je suis enseignante et la passivité de l'encadrement dans ces cas me révolte!! Une de mes amies a été forcée de changer sa fille du collège où elle était quotidiennement harcelée......... Les "harceleuses" étaient connues et n'ont jamais été véritablement inquiétées. Petites leçons de morale en vain par un principal qui a fini par remettre en cause l'équilibre psychologique de la victime... C'est toujours les victimes qui partent se cacher, il est temps de qualifier juridiquement ces faits!!!
Je suis enseignante dans un collège. Je remercie infiniment cette réalisatrice d'avoir su traiter avec tant de justesse et de dignité ce fléau qui prend des proportions de plus en plus inquiétantes, j'ai été complètement bouleversée par ces témoignages si courageux. Récemment, dans une de mes classes, j'ai été confrontée à une situation de harcèlement sur un élève de 4è, lorsque j'ai convoqué ses parents pour discuter de cette situation, ils m'ont remercié d'avoir mis un mot sur ce mal qui durait depuis l'école élémentaire, c'était la première fois que l'on parlait de harcèlement pour leur fils !
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Mon instituteur pratiquait ce qu’il conviendrait d’appeler la pédagogie noire, une baffe et des insultes si les leçons n’étaient pas sues. Je me rappelle qu’un jour, ne sachant pas ma récitation, il m’avait rabattu l’un des côtés du tableau sur moi. Le coup fut si violent qu’un nuage de craie sortit des interstices et la classe entière se mit à rire. Je ne pleurai pas, je ne voulais pas lui faire cette joie à Caniche (ainsi était-il surnommé par les élèves, depuis des générations). Seuls n’avaient goût à ses yeux que les « bons » élèves. Les cancres, il les exterminait psychologiquement. Je redoublai le cour élémentaire et restai une année de plus dans cet enfer. Mon frère m’y rejoignit. Il détestait encore plus l’école que moi et son année fut un calvaire que je dus supporter.
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Bravo à France 2 pour cette initiative ! Je suis enseignant (et papa de deux enfants harcelés) et il est vrai que l'on assiste depuis quelques années à une montée en puissance du mépris de l'autre. Les ados d'aujourd'hui seront les adultes de demain : nous avons le devoir de leur poser des limites et de protéger les victimes. Or, je pense que notre société n'a pas encore pris la pleine mesure du harcèlement même si des progrès ont été réalisés depuis 2 ou 3 ans. Certains profs et certains établissements scolaires ferment les yeux et c'est inacceptable ! Pour certains établissements, c'est une question d'image... Autre point : il ne suffit pas de protéger les victimes : l'Education nationale et la Justice DOIVENT travailler ensemble, quitte à durcir le code pénal pour punir les harceleurs.